Fermer cette page

Le 02 octobre les élus de La Roche Claire ont décidé de ne pas participer au Conseil Municipal afin de protester contre une situation inacceptable.

 

 

Un problème humain et social :

 

            Depuis avril 2001, notre groupe dispose d’un mi-temps de secrétariat, nous avons déjà souligné de nombreuses fois la difficulté pour notre salarié à remplir sa fonction dans un volume horaire aussi réduit, ceci malgré sa motivation et ses compétences.

            Demi-poste cela veut également dire demi-salaire, le salarié a le choix :

-          soit se contenter de 500 euros (environ 3000 F) par mois pour vivre

-          soit se démissionner de la fonction publique pour chercher moins pire ailleurs

 

Que la Mairie puisse offrir à un de ses employés, pour tout avenir, uniquement le choix entre la pauvreté ou la précarité, montre que nous sommes bien loin des valeurs de gauche.

Cela nous inquiète aussi pour tous les autres temps partiels municipaux occupant des postes plus « discrets ».

 

 

Un problème politique et démocratique :

 

            La Roche Claire, 14% aux municipales, 3 élus : 1 mi-temps de secrétariat

            Parti Communiste, 3 élus : 1 plein temps d’attaché et un plein temps de secrétariat

            Les chiffres parlent d’eux-mêmes ; nous avions déjà de petits moyens, ils se révèlent également précaires.

La majorité aura tout tenté pour nous faire taire, suspension de cette tribune pendant un an, règlement intérieur limitant notre temps de parole, agressions verbales à répétition, etc….

            Le lendemain du conseil, dans un communiqué qui se gardait bien d’aborder le fond du problème, les groupes de la majorité s’interrogeaient, « les élus de La Roche Claire ne se sont-ils pas mis en vacance de la démocratie ? »

            Comme d’habitude, ils prennent leurs désirs pour des réalités.

            Sans contrôles, sans critiques, sans propositions alternatives, il n’y a pas de véritable démocratie, c’est notre rôle d’opposition de les porter et nous allons continuer parce que nous avons été élus pour cela.

 

 

 

            Jean-Louis BATIOT, Sylvie BURGAUD, Philippe BOURSIER.

   

   

Fermer cette page