P. BOURSIER
estime que ce qui a été énoncé par M. RODDE nest pas choquant. Mais la limite de cette intervention réside dans labsence danalyse des causes. La Ville de La Roche-sur-Yon a une densité exceptionnelle : plus de 2000 m² de surfaces commerciales pour 1000 habitants. Mais cette activité commerciale est extrêmement mal répartie. Elle est de plus en plus concentrée en périphérie mais aussi de plus en plus concentrée entre les mains de gros intérêts commerciaux, de grandes surfaces.Cette situation est la conséquence dune volonté
très ancienne de léquipe dirigeante de privilégier le développement
des grandes surfaces. Lexemple le plus éclairant est lopération
des Flâneries ; avec un contournement financé sur fonds
publics et placé trop près de la Ville, qui sest donc révélé
inadapté aux flux de voitures, mais qui était « très
avantageux pour ceux qui ont lancé lopération Flâneries ».
De même, la délocalisation du cinéma du centre Ville
avec la formation du multiplexe est une opération incohérente
qui dévitalise le centre ville, mais qui là encore se révèle
très avantageuse pour ceux qui contrôlent les grandes surfaces
en périphérie. Louverture de Flâneries Bis, route de La
Tranche procède dailleurs de la même logique pour P.
BOURSIER.
Les transactions nouées depuis très longtemps entre léquipe
politique dirigeante et les grands intérêts commerciaux sont
donc à lorigine du problème commercial de La Roche-sur-Yon.
P. BOURSIER précise ensuite les conséquences de
cette priorité donnée aux grandes surfaces :
· La désertification
du centre ville par de nombreuses activités commerciales.
Il est devenu impossible de trouver du matériel de sport ou
de bricolage en centre ville. Il est également devenu complexe
de trouver des commerces alimentaires. Cela a des conséquences
sur le plan social puisque certaines populations, sans véhicule
et notamment les personnes âgées sont pénalisées. Cette désertification
du centre ville existe aussi dans certains quartiers de La Roche-sur-Yon
ou communes du pays yonnais.
· Les
transports : Pour P. BOURSIER, chacun peut
constater que La Roche-sur-Yon est devenue le « festival de
laventure au quotidien » en la matière et même
« en route vers le monde enchanté des grandes surfaces ».
Lune des causes de ce problème qui devient réellement endémique,
se situe au niveau de lurbanisme commercial.
P. BOURSIER souligne notamment les difficultés
de circulation les samedis après-midi, route de Nantes, estimant
que ce phénomène est non seulement devenu pénible mais aussi
extrêmement dangereux.
· Le
coût : Les dégâts commis dans le cadre de ce type de
développement doivent être compensés. Pour cela, il faut faire
appel aux fonds publics. Outre lexemple des aménagements
routiers, il est nécessaire dévoquer lopération
des Halles. Il serait intéressant den faire un bilan. Pour
P. BOURSIER, il est coûteux de « jouer au pompier
incendiaire » en faisant des grandes surfaces, puis en
volant au secours du petit commerce mis en difficulté. De plus,
en termes dimpact commercial, cela produit peu de résultats.
Ainsi, le quartier des Halles ne fait pas preuve dun
grand dynamisme commercial malgré les sommes faramineuses qui y
ont été investies. Cela coûte également cher en terme de
subventions danimations du centre ville, le terme de
« réanimation » paraissant plus indiqué pour P.
BOURSIER.
De façon plus générale, lélu du groupe La
Roche Claire estime que la priorité donnée aux grandes surfaces
est un choix de mode de développement qui ne devrait pas être
celui dune ville de gauche. Quand on soutient coûte que coûte
la concentration économique dans la distribution, on donne la
priorité à des firmes et on soutient un modèle social qui est
loin dêtre un modèle progressiste. Les grandes surfaces génèrent
des bas salaires, des temps partiels contraints, le travail le
samedi et même le dimanche. La Roche-sur-Yon est une « Ville
qui multiplie les dérogations » dans ce domaine.
La majorité municipale donne la priorité à lintensification
des transports, elle encourage également un modèle de
consommation tous azimuts et incite aussi à une forme de détérioration
des paysages quon constate dans une ville envahie par les
panneaux publicitaires (ce qui constitue dailleurs aussi
une forme de privatisation de lespace public).
« Plutôt que de vouloir concilier linconciliable
en espérant avoir toutes les grandes surfaces du secteur et
avoir dans le même temps un commerce de centre ville et de
quartiers hyperdynamiques, il faudrait avoir une politique plus
cohérente, plus indépendante des grands lobbies économiques ».
P. BOURSIER fait les propositions suivantes
:
Organiser un moratoire pour linstallation des
grandes surfaces :
Et si une extension est programmée, la Ville doit négocier
des contreparties, en demandant aux promoteurs de créer parallèlement
des commerces de quartier à La Roche-sur-Yon et éventuellement
en Pays Yonnais.
Etablir une politique des transports différente :
On parle de développement durable, mais on ne le voit
pas dans les faits. Les transports gratuits constituent une
solution simple. Des villes de dimension comparable à La Roche-sur-Yon
comme Châteauroux, lont mis en pratique depuis un an. Cela
revitalise le centre ville avec un faible coût pour le
contribuable.
Retrouver la vocation danimation et de commerce
du centre ville :
Ce dernier doit devenir une véritable zone de déplacement
piétonnier, une zone de « flâneries ». Ainsi, il
serait intéressant que la place Napoléon cesse dêtre un
simple rond-point. Il serait également positif de ramener les
activités culturelles en centre ville.
Travailler à plus grande échelle :
Tout cela na de sens que si cest organisé
à une échelle plus grande que celle de la Ville. En effet, les
choix faits ici sont également subis par les autres communes. Il
faudrait donc essayer de travailler avec toutes les personnes de
bonne volonté en pays yonnais et essayer davoir un développement
commercial plus équilibré.
Cela ne remet pas en cause la validité des propositions
faites en Conseil par Mme RODDE, mais cela les met en perspective.
Le groupe La Roche Claire souhaite donc que ces perspectives plus
larges soient prises en compte dans la politique municipale.
Pour M. LE MAIRE, la logique de la majorité
municipale est une logique de développement. En cela, elle soppose
à celle de P. BOURSIER « qui sapparente à une
logique poujadiste ».
Rapporteur : M.RODDE
Pour J.L. BATIOT,
le contribuable yonnais va encore payer « pour une action
de réanimation » du centre ville. Même si le groupe La
Roche Claire vote pour cette mesure, il considère que les salariés
vont également subir les conséquences des politiques nationales
et locales. En effet, le secteur des services est un de ceux où
lon trouve les pires conditions de travail, les horaires
les plus lourds, le temps partiel imposé, notamment pour les
femmes. Le gouvernement RAFFARIN, vient en plus, de « renvoyer
aux calendes grecques » la réduction du temps de travail
dans lhôtellerie et la restauration. On constate ainsi laggravation
des conditions de travail des employés des commerces.
Pour J.L. BATIOT, le travail du dimanche est une
régression sociale. Or, dans lopération présentée dans
cette délibération, il en est question. Il considère que cela
constitue une regression de près dun siècle rappelant que
le 21 septembre 1906, les employés du tissu de La Roche-sur-Yon
se sont constitués en syndicat. Le dimanche 7 octobre, ils
organisaient un banquet à lissue duquel ils manifestaient
contre un commerçant réfractaire qui a fini par fermer sa
boutique les dimanches.
Le groupe La Roche Claire soutient le Maire, quand il dénonce
les mesures anti sociales du gouvernement RAFFARIN. Mais, quand
elle remet en cause les acquis du monde du travail, les élus du
groupe sopposent à la majorité municipale : une
politique de gauche se fait avec les salariés et non contre eux.
M. LE MAIRE « remercie » J.L. BATIOT
pour « les leçons de gauche, voire de gauchisme ».
J.L. BATIOT ironise sur le fait que quelques
instants auparavant, M. LE MAIRE a associé le groupe La
Roche Claire au mouvement poujadiste.
QUESTION ADOPTEE A LUNANIMITE
Rapporteur : M.NARIOO
J.L. BATIOT approuve la révision des tarifs qui
facilite le stationnement de courte durée et celui des riverains.
Mais cette extension nest quune étape avant de
mettre en place un stationnement payant pour la quasi-totalité
du Pentagone. Or, pour les élus du groupe La Roche Claire, cette
politique na de sens que dans le cadre dun plan densemble.
Si le stationnement de longue durée est impossible pour les
travailleurs du centre ville, la municipalité doit leur proposer
une véritable alternative, ce qui nest pas le cas aujourdhui.
Il est donc nécessaire davoir une politique du vélo, des
transports en commun accessibles et les moins chers possible. Il
faut donc prévoir des aménagements qui ne favorisent pas systématiquement
la voiture. Dès lors, il sera envisageable de taxer ceux qui
font le choix de continuer dutiliser la voiture. Mais
aujourdhui, il ny a pas de choix possible. Les gens
qui vont travailler « se débrouillent comme ils peuvent ».
Cest pourquoi le groupe La Roche Claire napprouve pas
cette délibération.
QUESTION ADOPTEE PAR 33 VOIX POUR ET 10 VOIX CONTRE
DES GROUPES LA ROCHE AU CUR ET LA ROCHE CLAIRE
Rapporteur : M.S.
CAILLETEAU
QUESTION ADOPTEE PAR 40 VOIX POUR ET 3 ABSTENTIONS DU
GROUPE LA ROCHE CLAIRE
Rapporteur : Y. HENRY
P. BOURSIER
rappelle que son groupe avait une position ouverte sur la
question, mais avait émis des réserves sur la méthode employée.
Aujourdhui, à lissue de la procédure, il estime quil
existe un problème de légitimité à deux niveaux :
· Les
200 personnes qui ont participé aux réunions ne représentent
que 0,5 % de la population majeure et adulte de la ville. De
plus, il y a pratiquement autant de candidats que de personnes présentes
aux réunions. Cela indique pour P. BOURSIER que « les
gens ny croient pas ».
· Les
élus du groupe La Roche Claire estiment quil y a un problème
de légitimité à valider la candidature des différentes
personnes qui se sont présentées en toute bonne foi. Ils ne
souhaitent donc pas participer à ce vote.
Face à ce quil
considère comme un échec, notamment au niveau de la
mobilisation, P. BOURSIER souhaite rappeler que dans les
programmes électoraux de J. AUXIETTE, du groupe La Roche au Cur
et du groupe La Roche Claire, se trouvait une proposition simple
et forte : le référendum dinitiative locale. Ce procédé
devrait être mis en place aujourdhui pour éviter quen
multipliant les formules, la Ville de La Roche-sur-Yon ne
devienne « la capitale de lesbrouffe démocratique ».
Pour M. LE MAIRE, ce
débat ne porte pas sur le référendum dinitiative locale,
mais sur la mise en place de 5 conseils de quartier. Il constate
« une alliance objective » entre les deux groupes dopposition
municipale. Il considère que lopposition est dans une
« situation de dépit » par rapport à un procédé
qui savère être une réussite, non pas quantitative mais
dans la démarche.
M. LE MAIRE
met la délibération aux voix, mais avant il rappelle que cette
décision légitime la formalisation dune institution prévue
par la loi. Cette logique, qui encourage la participation des
habitants, nest pas celle de tous : ainsi, les
conseils de développement mis en place par les lois VOYNET, qui
permettent dassocier les citoyens à la réflexion stratégique
sur les projets sont aujourdhui remis en cause par certains
parlementaires.
Pour M. LE MAIRE, de
telles mesures « perturbent ceux qui se disent citoyens
sans réussir à donner à cette notion un sens et une réalité
ainsi que ceux qui craignent cette concertation ».
J.L. BATIOT sétonne
de la relance du débat alors que le vote était annoncé.
M. LE MAIRE
rappelle que le débat ne semble pas concerner le groupe La Roche
Claire puisque celui-ci ne souhaite pas participer à ce vote. En
outre, M. LE MAIRE précise quil assure la police de
lassemblée.
J.P. GALLOCHER
estime que J. AUXIETTE « a une façon singulière de dénaturer
les propos ».
QUESTION ADOPTEE A LUNANIMITE
Ne prennent pas part au vote : M. DAVID, R.
MAIGNE, J. GALLOCHER en son nom et au titre du pouvoir donné par
A. LAPORTE, G. COUTURIER en son nom et au titre du pouvoir donné
par
L. CAILLAUD, F. ORCEAU, P. BOURSIER, J.L. BATIOT, S. BURGAUD
Rapporteur : M.
LABROUSSE
J.L. BATIOT se dit déçu car ce sujet mérite un
vrai débat, préparé et argumenté ; il propose quil
soit réellement inscrit à lordre du jour. Contrairement
à G. COUTURIER, il estime quil faut également élargir la
discussion : la politique hospitalière a une influence sur
la vie quotidienne. Cela mérite donc un véritable débat, qui
ne sera pas simple, qui ne se limite pas à la « guéguerre
habituelle entre les deux châteaux ». Le débat nest
pas actuellement à la hauteur des enjeux.
J.L. BATIOT renouvelle sa remarque sur la méthode
du Maire pour amener cette discussion, qui conduit les élus du
groupe La Roche Claire à sabstenir.
QUESTION ADOPTEE PAR 33
VOIX POUR
8 ABSTENTIONS des groupes La Roche au Cur et La
Roche Claire
Rapporteur : L.
GUIBERT
J.L. BATIOT indique que les élus du groupe La
Roche Claire napprouvent pas les termes de cet avenant.
Etant opposés à la création dune police municipale, ils
sont contre sa mise en place. En effet, elle ne répond pas aux
exigences de prévention, de citoyenneté et de sécurité qui
motivent un contrat local de sécurité. Elle na pas sa
place à côté de ceux qui travaillent en ce sens : éducateurs
de prévention, animateurs dinsertion, policiers nationaux
.
Les élus du groupe La Roche Claire souhaitent réaffirmer
quil serait « plus clair » que la majorité
municipale inscrive les dépenses imputables à la police
municipale sur le budget communication de la Ville.
QUESTION ADOPTEE PAR 38 VOIX POUR ET 3 VOIX CONTRE DU
GROUPE LA ROCHE CLAIRE
Rapporteur : N. CHABOT
J.L. BATIOT rappelle que le devant du stade nest
pas seulement un lieu daccès au stade pour les voitures,
mais sert également de transit aux piétons et aux vélos qui
empruntent lintérieur du quartier du Bourg, car ils ne
peuvent plus circuler sur la route du Bourg, envahie par les
camions. Laménagement du parking devra tenir compte de ce
type de flux.
QUESTION ADOPTEE A LUNANIMITE
Rapporteur : R. GUILLET
Le Conseil Municipal est appelé à décider lacquisition
dun immeuble situé 37 rue Racine à la SA PIERRE DE France.
Cette opération a pour objet laménagement provisoire de
loges suite au transfert du Théâtre Municipal dans les locaux
de lancien cinéma « Le Concorde ». Le prix dacquisition
net vendeur de cet immeuble de 279 m² est fixé à 112.500
net vendeur.
J.L. BATIOT sinterroge sur « le
nombre de fois où il faudra payer lerreur du Cinéville »,
et sur « le nombre de délibérations quil faudra »
pour en arriver à la disparition du cinéma du centre ville.
Pour M. LE MAIRE, J.L. BATIOT se trompe puisque
la délibération présentée concerne la mise en place de loges,
sans lien avec le cinéma.
J.L. BATIOT déplore linterruption de son
intervention par M. LE MAIRE, en indiquant quil suffit que
les élus du groupe La Roche Claire soient absents pendant une séance
de Conseil, pour que M. LE MAIRE reprenne « de mauvaises
habitudes ».
J.L. BATIOT reprend son intervention sur la délibération.
La majorité municipale a annoncé que « Le Concorde »
maintiendrait son activité, mais cela na pas duré
longtemps.
Pour M. LE MAIRE, cette information est inexacte
et fallacieuse. « Le Concorde » maintient son activité.
Lobjet de ce dossier est de permettre, pendant les travaux
du théâtre municipal, daccueillir les spectacles qui
doivent sy dérouler. Lacquisition de la maison
juxtaposant « Le Concorde » permet dy installer
les loges pendant les 18 mois que vont durer ces travaux.
Cependant, pour J.L. BATIOT, une partie du cinéma
cesse son activité ; cest une salle en moins pour le
cinéma et de surcroît une salle de taille importante. De plus, J.L.
BATIOT sinterroge sur le devenir de la maison de la rue
Racine et de cette salle de spectacle, après les 18 mois de
travaux. Il demande si la Ville revendra ces espaces. J.L.
BATIOT ironise sur la possibilité de rachat des 3 ALPHAS par
la Ville, estimant quil est plus facile de supprimer une
offre culturelle que den créer une.
Par le vote de cette délibération, il sagit de
la programmation de la disparition du cinéma en centre ville,
que les élus du groupe La Roche Claire ne peuvent accepter.
QUESTION ADOPTEE PAR 33 VOIX POUR ET 7 VOIX CONTRE
DES GROUPES LA ROCHE AU CUR ET LA ROCHE CLAIRE
Rapporteur : C. BOURGOIN
Chaque année, le Conseil Municipal est appelé à fixer
la tarification des surtaxes eau et assainissement. Pour lannée
2003, il est proposé de maintenir les tarifs actuels à savoir 0,154
pour leau et 0,061 pour lassainissement.
J.L. BATIOT indique la satisfaction du groupe La
Roche Claire de voir la non augmentation de cette surtaxe. Il lexplique
par lévolution de la dette ; les grands
investissements étant bientôt amortis (notamment le barrage de
Moulin Papon). Ainsi, cette surtaxe va générer de lautofinancement.
En 2006-2007, il y aura des marges de manuvre importantes
et cela correspondra à la fin des contrats avec la C.G.E. Cest
donc maintenant quil faut étudier les modalités de retour
au public.
J.L. BATIOT indique que ce nest pas
uniquement la préoccupation du groupe La Roche Claire. La
question ne se pose pas quà La Roche-sur-Yon. Il évoque
un courrier du 12 novembre 2002 de lassociation pour le
contrat mondial de leau, lATTAC, les syndicats CGT
des eaux de la Ville de Paris et de lassainissement du Val
de Marne, la coordination des associations des consommateurs deau,
Au Secours 31, qui interpellent lensemble des élus des
8000 collectivités territoriales qui ont délégué leur service
deau et dassainissement à la CGE, filiale de
Vivendi, afin quils reprennent directement ce service
public local. Cette proposition serait bénéfique pour lensemble
des usagers citoyens français, notamment par la baisse du prix
de leau correspondant à léconomie de « fabuleux
profits » dégagés par cette société. Elle nécessiterait
la participation des usagers et la reprise des salariés de la
CGE par les collectivités. Ce courrier est signé pour lACME
par J.L. TOULY et pour lATTAC par T. ADAM.
M. LE MAIRE rappelle lobjet de la délibération.
Quand le dossier de délégation de service public sera à lordre
du jour, il sera examiné.
J.L. BATIOT aimerait justement quil y soit
inscrit. Le 26 juin dernier, alors que ce dossier y figurait, il
a demandé des informations précises (résultats annuels de lexploitation
par la CGE, bénéfices réalisés) qui ne lui ont pas encore été
transmises.
M. LE MAIRE indique que le conseil consultatif
des services publics locaux et le conseil municipal disposent de
linformation annuelle sur les conditions dans lesquelles
les délégations de services publics sont exploitées.
QUESTION ADOPTEE A LUNANIMITE
Rapporteur : R. GUILLET
QUESTION ADOPTEE PAR 37 VOIX POUR ET 3 ABSTENTIONS DU
GROUPE LA ROCHE CLAIRE
Rapporteur : G. BOURMAUD
QUESTION ADOPTEE A LUNANIMITE
Ne prend pas part au vote : J.L. BATIOT
Rapporteur : D.
HILLIER
La loi du 27 février 2002
sur la démocratie de proximité prévoit que les communes de
plus de 10.000 habitants, les syndicats mixtes comprenant une
commune de plus de 1000 habitants et les Etablissements Publics
de Coopération Intercommunale de plus de 50.000 habitants
doivent créer une commission consultative des services publics
confiés à un tiers par convention de délégation de service
public ou exploités en régie dotée de lautonomie financière.
Cette commission est ainsi
obligatoirement consultée pour avis préalable par le Conseil
Municipal sur tout projet de délégation de service public et
tout projet de création dune régie dotée de lautonomie
financière.
A La Roche-sur-Yon, cette
instance existait depuis 1996, suivant ainsi les prescriptions de
la loi du 6 février 1992 sur ladministration territoriale.
Il est donc nécessaire de remplacer cette instance par la
commission consultative des services publics locaux conforme aux
dernières dispositions légales. Il est également demandé au
Conseil dapprouver le règlement intérieur de cette
commission et den désigner les membres, à savoir :
M. LE MAIRE, président
9 Elus municipaux soit :
· M.
BOURGOIN Charles
· Mme
BURNELEAU Yolande
· Mme
CARITAN Françoise
· M.
NARIOO Michel
· M.
REGNAULT Pierre
· M.
SOULARD Joël
· M.
VARENNES James
· M.
BATIOT Jean-Louis
· M.
CAILLAUD Laurent
9 membres titulaires et 9 membres suppléants,
représentant les associations suivantes :
· ASSECO
CFDT
· INDECOSA
CGT
· ORGECO
85
· UFC
85 QUE CHOISIR
· CLCV
· ARIA
· Association
des Paralysés de France
· Association
des Usagers des Transports
· La
facture deau est imbuvable
M. LE MAIRE
souhaite que cette commission fasse un certain nombre de
propositions pour que, au-delà des organismes institutionnels désignés
dans cette délibération, il puisse y avoir une représentation
réelle des usagers concernés, dans le respect des textes qui précisent
que cette commission peut inviter à participer à ses travaux,
avec voix consultative, toute personne dont laudition lui
paraît utile.
QUESTION ADOPTEE A LUNANIMITE
Rapporteur : F. BERNIER
La Ville avait fixé sa participation maximale au 1er
festival de cinéma « En route vers le Monde » à 198.672
.
Ce montant a été versé
à lassociation de gestion du centre culturel Le Manège,
chargée de lorganisation de cette manifestation. Compte-tenu
des résultats financiers de ce festival, il est proposé dallouer
à cette association une subvention complémentaire de 40.000
ce qui, au regard des subventions qui seront perçues par
la Ville (91.225 ) ramènera sa participation effective à
147.447 .
F. BERNIER
précise les points suivants :
· Les
financements publics, à hauteur de 91.225 proviennent de
la DRAC, du Département, de la Région et de lEtat au
titre du FNADT.
· Cette
manifestation, pour sa première édition, a bénéficié en
outre de partenariats privés, à hauteur de 100.000 .
· Le
personnel du cinéma Le Concorde considère que ce festival a réellement
constitué un événement culturel fort qui montre la volonté de
développer une politique cinématographique sur la Ville. Il a
également été constaté une évolution de la fréquentation
du cinéma Le Concorde après ce festival.
J.L. BATIOT
constate que le compte-rendu de la séance du Conseil Municipal
du 26 juin 2002, indiquait le coût global du projet, ainsi que
les demandes de subventions, mais pas le montant de la
participation maximale pour la Ville, telle quelle apparaît
dans la présente délibération, à savoir 198.672 .
F. BERNIER
rappelle que la subvention globale de la Ville était inscrite
sur 2 lignes budgétaires :
· Au
titre du schéma local danimation dune part,
· Au
titre dune subvention exceptionnelle dautre part,
sachant quà lépoque, la Ville ne connaissait pas
encore le montant des subventions accordées par les partenaires
publics.
En réponse à J.L. BATIOT
qui souhaite savoir si la mise à disposition de moyens humains
et matériels a été budgétisé, M. LE MAIRE précise
que cette manifestation sest effectuée dans le cadre dune
convention entre la Ville et lassociation de gestion du
centre culturel Le Manège, qui assurait lorganisation générale
de ce festival, avec un budget et une comptabilité identifiés
pour cette opération.
P. BOURSIER,
au vu des participations publiques et privées reçues par la
Ville, du coût des mises à disposition de personnels, de matériels
et locaux, mais également au regard de la participation plutôt
modeste de la population (10.000 entrées) souhaite savoir si une
évaluation précise du coût de la place, du prix de revient de
lentrée, a été effectuée.
F. BERNIER indique quune évaluation
qualitative a été effectuée, qui montre une satisfaction
globale, et une demande de renouvellement de cet événement.
QUESTION ADOPTEE PAR 31 VOIX POUR ET 3 ABSTENTIONS DU
GROUPE LA ROCHE CLAIRE
Ne prennent pas part au vote : J. AUXIETTE, G. BOURMAUD, F.
BERNIER, R. PINEAU,
M. LABROUSSE au titre du pouvoir donné par F. CARITAN, P. YOU.
A titre de « clin dil »
M. LE MAIRE indique que la Ville a reçu ce jour une
demande de renseignements de CNN sur le festival « En route
vers le Monde », ce qui montre la « portée
internationale » de cette manifestation.
Pour P. BOURSIER, ce festival aura probablement lannée
prochaîne une « portée intergalactique ».
LE
MAIRE
J. AUXIETTE