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Conseil municipal du 10 décembre 2002

      

 

Débat d’orientations sur un développement équilibré de l’appareil commercial

 

P. BOURSIER estime que ce qui a été énoncé par M. RODDE n’est pas choquant. Mais la limite de cette intervention réside dans l’absence d’analyse des causes. La Ville de La Roche-sur-Yon a une densité exceptionnelle : plus de 2000 m² de surfaces commerciales pour 1000 habitants. Mais cette activité commerciale est extrêmement mal répartie. Elle est de plus en plus concentrée en périphérie mais aussi de plus en plus concentrée entre les mains de gros intérêts commerciaux, de grandes surfaces.

Cette situation est la conséquence d’une volonté très ancienne de l’équipe dirigeante de privilégier le développement des grandes surfaces. L’exemple le plus éclairant est l’opération des Flâneries ; avec un contournement financé sur fonds publics et placé trop près de la Ville, qui s’est donc révélé inadapté aux flux de voitures, mais qui était « très avantageux pour ceux qui ont lancé l’opération Flâneries ».

De même, la délocalisation du cinéma du centre Ville avec la formation du multiplexe est une opération incohérente qui dévitalise le centre ville, mais qui là encore se révèle très avantageuse pour ceux qui contrôlent les grandes surfaces en périphérie. L’ouverture de Flâneries Bis, route de La Tranche procède d’ailleurs de la même logique pour P. BOURSIER.

Les transactions nouées depuis très longtemps entre l’équipe politique dirigeante et les grands intérêts commerciaux sont donc à l’origine du problème commercial de La Roche-sur-Yon.

 

P. BOURSIER précise ensuite les conséquences de cette priorité donnée aux grandes surfaces :

 

·         La désertification du centre ville par de nombreuses activités commerciales. Il est devenu impossible de trouver du matériel de sport ou de bricolage en centre ville. Il est également devenu complexe de trouver des commerces alimentaires. Cela a des conséquences sur le plan social puisque certaines populations, sans véhicule et notamment les personnes âgées sont pénalisées. Cette désertification du centre ville existe aussi dans certains quartiers de La Roche-sur-Yon ou communes du pays yonnais.

 

·         Les transports : Pour P. BOURSIER, chacun peut constater que La Roche-sur-Yon est devenue le « festival de l’aventure au quotidien » en la matière et même « en route vers le monde enchanté des grandes surfaces ». L’une des causes de ce problème qui devient réellement endémique, se situe au niveau de l’urbanisme commercial.

P. BOURSIER souligne notamment les difficultés de circulation les samedis après-midi, route de Nantes, estimant que ce phénomène est non seulement devenu pénible mais aussi extrêmement dangereux.

 

·         Le coût : Les dégâts commis dans le cadre de ce type de développement doivent être compensés. Pour cela, il faut faire appel aux fonds publics. Outre l’exemple des aménagements routiers, il est nécessaire d’évoquer l’opération des Halles. Il serait intéressant d’en faire un bilan. Pour P. BOURSIER, il est coûteux de « jouer au pompier incendiaire » en faisant des grandes surfaces, puis en volant au secours du petit commerce mis en difficulté. De plus, en termes d’impact commercial, cela produit peu de résultats.

 

Ainsi, le quartier des Halles ne fait pas preuve d’un grand dynamisme commercial malgré les sommes faramineuses qui y ont été investies. Cela coûte également cher en terme de subventions d’animations du centre ville, le terme de « réanimation » paraissant plus indiqué pour P. BOURSIER.

De façon plus générale, l’élu du groupe La Roche Claire estime que la priorité donnée aux grandes surfaces est un choix de mode de développement qui ne devrait pas être celui d’une ville de gauche. Quand on soutient coûte que coûte la concentration économique dans la distribution, on donne la priorité à des firmes et on soutient un modèle social qui est loin d’être un modèle progressiste. Les grandes surfaces génèrent des bas salaires, des temps partiels contraints, le travail le samedi et même le dimanche. La Roche-sur-Yon est une « Ville qui multiplie les dérogations » dans ce domaine.

La majorité municipale donne la priorité à l’intensification des transports, elle encourage également un modèle de consommation tous azimuts et incite aussi à une forme de détérioration des paysages qu’on constate dans une ville envahie par les panneaux publicitaires (ce qui constitue d’ailleurs aussi une forme de privatisation de l’espace public).

 

« Plutôt que de vouloir concilier l’inconciliable en espérant avoir toutes les grandes surfaces du secteur et avoir dans le même temps un commerce de centre ville et de quartiers hyperdynamiques, il faudrait avoir une politique plus cohérente, plus indépendante des grands lobbies économiques ».

 

 

P. BOURSIER fait les propositions suivantes :

 

Organiser un moratoire pour l’installation des grandes surfaces :

Et si une extension est programmée, la Ville doit négocier des contreparties, en demandant aux promoteurs de créer parallèlement des commerces de quartier à La Roche-sur-Yon et éventuellement en Pays Yonnais.

 

Etablir une politique des transports différente :

On parle de développement durable, mais on ne le voit pas dans les faits. Les transports gratuits constituent une solution simple. Des villes de dimension comparable à La Roche-sur-Yon comme Châteauroux, l’ont mis en pratique depuis un an. Cela revitalise le centre ville avec un faible coût pour le contribuable.

 

Retrouver la vocation d’animation et de commerce du centre ville :

Ce dernier doit devenir une véritable zone de déplacement piétonnier, une zone de « flâneries ». Ainsi, il serait intéressant que la place Napoléon cesse d’être un simple rond-point. Il serait également positif de ramener les activités culturelles en centre ville.

 

Travailler à plus grande échelle :

Tout cela n’a de sens que si c’est organisé à une échelle plus grande que celle de la Ville. En effet, les choix faits ici sont également subis par les autres communes. Il faudrait donc essayer de travailler avec toutes les personnes de bonne volonté en pays yonnais et essayer d’avoir un développement commercial plus équilibré.

Cela ne remet pas en cause la validité des propositions faites en Conseil par Mme RODDE, mais cela les met en perspective. Le groupe La Roche Claire souhaite donc que ces perspectives plus larges soient prises en compte dans la politique municipale.

 

Pour M. LE MAIRE, la logique de la majorité municipale est une logique de développement. En cela, elle s’oppose à celle de P. BOURSIER « qui s’apparente à une logique poujadiste ».

   

1 - FISAC 2003/2006 - Demande de subvention auprès de l’Etat et cadre du partenariat avec les Chambres Consulaires, la Caisse des Dépôts et Consignations et les associations de commerçants de la Ville

Rapporteur : M.RODDE

 

Pour J.L. BATIOT, le contribuable yonnais va encore payer « pour une action de réanimation » du centre ville. Même si le groupe La Roche Claire vote pour cette mesure, il considère que les salariés vont également subir les conséquences des politiques nationales et locales. En effet, le secteur des services est un de ceux où l’on trouve les pires conditions de travail, les horaires les plus lourds, le temps partiel imposé, notamment pour les femmes. Le gouvernement RAFFARIN, vient en plus, de « renvoyer aux calendes grecques » la réduction du temps de travail dans l’hôtellerie et la restauration. On constate ainsi l’aggravation des conditions de travail des employés des commerces.

 

Pour J.L. BATIOT, le travail du dimanche est une régression sociale. Or, dans l’opération présentée dans cette délibération, il en est question. Il considère que cela constitue une regression de près d’un siècle rappelant que le 21 septembre 1906, les employés du tissu de La Roche-sur-Yon se sont constitués en syndicat. Le dimanche 7 octobre, ils organisaient un banquet à l’issue duquel ils manifestaient contre un commerçant réfractaire qui a fini par fermer sa boutique les dimanches.

Le groupe La Roche Claire soutient le Maire, quand il dénonce les mesures anti sociales du gouvernement RAFFARIN. Mais, quand elle remet en cause les acquis du monde du travail, les élus du groupe s’opposent à la majorité municipale : une politique de gauche se fait avec les salariés et non contre eux.

 

M. LE MAIRE « remercie » J.L. BATIOT pour « les leçons de gauche, voire de gauchisme ».

 

J.L. BATIOT ironise sur le fait que quelques instants auparavant, M. LE MAIRE a associé le groupe La Roche Claire au mouvement poujadiste.

 

 

QUESTION ADOPTEE A L’UNANIMITE

4 - Extension de la zone de stationnement payant du centre ville de La Roche-sur-Yon

Rapporteur : M.NARIOO

 

J.L. BATIOT approuve la révision des tarifs qui facilite le stationnement de courte durée et celui des riverains. Mais cette extension n’est qu’une étape avant de mettre en place un stationnement payant pour la quasi-totalité du Pentagone. Or, pour les élus du groupe La Roche Claire, cette politique n’a de sens que dans le cadre d’un plan d’ensemble. Si le stationnement de longue durée est impossible pour les travailleurs du centre ville, la municipalité doit leur proposer une véritable alternative, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Il est donc nécessaire d’avoir une politique du vélo, des transports en commun accessibles et les moins chers possible. Il faut donc prévoir des aménagements qui ne favorisent pas systématiquement la voiture. Dès lors, il sera envisageable de taxer ceux qui font le choix de continuer d’utiliser la voiture. Mais aujourd’hui, il n’y a pas de choix possible. Les gens qui vont travailler « se débrouillent comme ils peuvent ». C’est pourquoi le groupe La Roche Claire n’approuve pas cette délibération.

 

QUESTION ADOPTEE PAR 33 VOIX POUR ET 10 VOIX CONTRE DES GROUPES LA ROCHE AU CŒUR ET LA ROCHE CLAIRE

 

 

 

7 - Cession des Usines Relais 19 et 26 - ZAC de Belle Place à la Société METAFIL – Modification

Rapporteur : M.S. CAILLETEAU

 

QUESTION ADOPTEE PAR 40 VOIX POUR ET 3 ABSTENTIONS DU GROUPE LA ROCHE CLAIRE


 

8 - Mise en place des cinq conseils de quartiers de La Roche-sur-Yon

Rapporteur : Y. HENRY

 

P. BOURSIER rappelle que son groupe avait une position ouverte sur la question, mais avait émis des réserves sur la méthode employée. Aujourd’hui, à l’issue de la procédure, il estime qu’il existe un problème de légitimité à deux niveaux :

 

·         Les 200 personnes qui ont participé aux réunions ne représentent que 0,5 % de la population majeure et adulte de la ville. De plus, il y a pratiquement autant de candidats que de personnes présentes aux réunions. Cela indique pour P. BOURSIER que « les gens n’y croient pas ».

 

·         Les élus du groupe La Roche Claire estiment qu’il y a un problème de légitimité à valider la candidature des différentes personnes qui se sont présentées en toute bonne foi. Ils ne souhaitent donc pas participer à ce vote.

 

Face à ce qu’il considère comme un échec, notamment au niveau de la mobilisation, P. BOURSIER souhaite rappeler que dans les programmes électoraux de J. AUXIETTE, du groupe La Roche au Cœur et du groupe La Roche Claire, se trouvait une proposition simple et forte : le référendum d’initiative locale. Ce procédé devrait être mis en place aujourd’hui pour éviter qu’en multipliant les formules, la Ville de La Roche-sur-Yon ne devienne « la capitale de l’esbrouffe démocratique ».

 

Pour M. LE MAIRE, ce débat ne porte pas sur le référendum d’initiative locale, mais sur la mise en place de 5 conseils de quartier. Il constate « une alliance objective » entre les deux groupes d’opposition municipale. Il considère que l’opposition est dans une « situation de dépit » par rapport à un procédé qui s’avère être une réussite, non pas quantitative mais dans la démarche.

 

M. LE MAIRE met la délibération aux voix, mais avant il rappelle que cette décision légitime la formalisation d’une institution prévue par la loi. Cette logique, qui encourage la participation des habitants, n’est pas celle de tous : ainsi, les conseils de développement mis en place par les lois VOYNET, qui permettent d’associer les citoyens à la réflexion stratégique sur les projets sont aujourd’hui remis en cause par certains parlementaires.

 

Pour M. LE MAIRE, de telles mesures « perturbent ceux qui se disent citoyens sans réussir à donner à cette notion un sens et une réalité ainsi que ceux qui craignent cette concertation ».

 

J.L. BATIOT s’étonne de la relance du débat alors que le vote était annoncé.

 

M. LE MAIRE rappelle que le débat ne semble pas concerner le groupe La Roche Claire puisque celui-ci ne souhaite pas participer à ce vote. En outre, M. LE MAIRE précise qu’il assure la police de l’assemblée.

 

J.P. GALLOCHER estime que J. AUXIETTE « a une façon singulière de dénaturer les propos ».

 

QUESTION ADOPTEE A L’UNANIMITE

Ne prennent pas part au vote : M. DAVID, R. MAIGNE, J. GALLOCHER en son nom et au titre du pouvoir donné par A. LAPORTE, G. COUTURIER en son nom et au titre du pouvoir donné par
L. CAILLAUD, F. ORCEAU, P. BOURSIER, J.L. BATIOT, S. BURGAUD

 

 

77 - Désignation d’un représentant du Conseil Municipal au sein du conseil d’administration du Centre Hospitalier Départemental multisites La Roche-sur-Yon – Luçon - Montaigu

Rapporteur : M. LABROUSSE

 

J.L. BATIOT se dit déçu car ce sujet mérite un vrai débat, préparé et argumenté ; il propose qu’il soit réellement inscrit à l’ordre du jour. Contrairement à G. COUTURIER, il estime qu’il faut également élargir la discussion : la politique hospitalière a une influence sur la vie quotidienne. Cela mérite donc un véritable débat, qui ne sera pas simple, qui ne se limite pas à la « guéguerre habituelle entre les deux châteaux ». Le débat n’est pas actuellement à la hauteur des enjeux.

J.L. BATIOT renouvelle sa remarque sur la méthode du Maire pour amener cette discussion, qui conduit les élus du groupe La Roche Claire à s’abstenir.

 

QUESTION ADOPTEE PAR 33 VOIX POUR

8 ABSTENTIONS des groupes La Roche au Cœur et La Roche Claire

 


 

10 - Contrat local de sécurité - Avenant n°1

Rapporteur : L. GUIBERT

 

J.L. BATIOT indique que les élus du groupe La Roche Claire n’approuvent pas les termes de cet avenant. Etant opposés à la création d’une police municipale, ils sont contre sa mise en place. En effet, elle ne répond pas aux exigences de prévention, de citoyenneté et de sécurité qui motivent un contrat local de sécurité. Elle n’a pas sa place à côté de ceux qui travaillent en ce sens : éducateurs de prévention, animateurs d’insertion, policiers nationaux….

Les élus du groupe La Roche Claire souhaitent réaffirmer qu’il serait « plus clair » que la majorité municipale inscrive les dépenses imputables à la police municipale sur le budget communication de la Ville.

 

QUESTION ADOPTEE PAR 38 VOIX POUR ET 3 VOIX CONTRE DU GROUPE LA ROCHE CLAIRE

 

 

15 - Stade Eugène Ferré – Création d’une entrée à partir de la rue du Général Guérin – Dossier d’appel d’offres

Rapporteur : N. CHABOT

 

J.L. BATIOT rappelle que le devant du stade n’est pas seulement un lieu d’accès au stade pour les voitures, mais sert également de transit aux piétons et aux vélos qui empruntent l’intérieur du quartier du Bourg, car ils ne peuvent plus circuler sur la route du Bourg, envahie par les camions. L’aménagement du parking devra tenir compte de ce type de flux.

 

QUESTION ADOPTEE A L’UNANIMITE

 

 

22 - Acquisition d'un immeuble à la S.A. Pierre de France - 37, rue Racine

Rapporteur : R. GUILLET

 

Le Conseil Municipal est appelé à décider l’acquisition d’un immeuble situé 37 rue Racine à la SA PIERRE DE France. Cette opération a pour objet l’aménagement provisoire de loges suite au transfert du Théâtre Municipal dans les locaux de l’ancien cinéma « Le Concorde ». Le prix d’acquisition net vendeur de cet immeuble de 279 m² est fixé à 112.500 € net vendeur.

 

J.L. BATIOT s’interroge sur « le nombre de fois où il faudra payer l’erreur du Cinéville », et sur « le nombre de délibérations qu’il faudra » pour en arriver à la disparition du cinéma du centre ville.

 

Pour M. LE MAIRE, J.L. BATIOT se trompe puisque la délibération présentée concerne la mise en place de loges, sans lien avec le cinéma.

 

J.L. BATIOT déplore l’interruption de son intervention par M. LE MAIRE, en indiquant qu’il suffit que les élus du groupe La Roche Claire soient absents pendant une séance de Conseil, pour que M. LE MAIRE reprenne « de mauvaises habitudes ».

 

 

J.L. BATIOT reprend son intervention sur la délibération. La majorité municipale a annoncé que « Le Concorde » maintiendrait son activité, mais cela n’a pas duré longtemps.


Pour M. LE MAIRE, cette information est inexacte et fallacieuse. « Le Concorde » maintient son activité. L’objet de ce dossier est de permettre, pendant les travaux du théâtre municipal, d’accueillir les spectacles qui doivent s’y dérouler. L’acquisition de la maison juxtaposant « Le Concorde » permet d’y installer les loges pendant les 18 mois que vont durer ces travaux.

 

Cependant, pour J.L. BATIOT, une partie du cinéma cesse son activité ; c’est une salle en moins pour le cinéma et de surcroît une salle de taille importante. De plus, J.L. BATIOT s’interroge sur le devenir de la maison de la rue Racine et de cette salle de spectacle, après les 18 mois de travaux. Il demande si la Ville revendra ces espaces. J.L. BATIOT ironise sur la possibilité de rachat des 3 ALPHAS par la Ville, estimant qu’il est plus facile de supprimer une offre culturelle que d’en créer une.

Par le vote de cette délibération, il s’agit de la programmation de la disparition du cinéma en centre ville, que les élus du groupe La Roche Claire ne peuvent accepter.

 

QUESTION ADOPTEE PAR 33 VOIX POUR ET 7 VOIX CONTRE DES GROUPES LA ROCHE AU CŒUR ET LA ROCHE CLAIRE

 



 

38 - Surtaxe eau et assainissement – Tarifs au 1er janvier 2003

Rapporteur : C. BOURGOIN

 

Chaque année, le Conseil Municipal est appelé à fixer la tarification des surtaxes eau et assainissement. Pour l’année 2003, il est proposé de maintenir les tarifs actuels à savoir 0,154 € pour l’eau et 0,061 € pour l’assainissement.

 

J.L. BATIOT indique la satisfaction du groupe La Roche Claire de voir la non augmentation de cette surtaxe. Il l’explique par l’évolution de la dette ; les grands investissements étant bientôt amortis (notamment le barrage de Moulin Papon). Ainsi, cette surtaxe va générer de l’autofinancement. En 2006-2007, il y aura des marges de manœuvre importantes et cela correspondra à la fin des contrats avec la C.G.E. C’est donc maintenant qu’il faut étudier les modalités de retour au public.

 

J.L. BATIOT indique que ce n’est pas uniquement la préoccupation du groupe La Roche Claire. La question ne se pose pas qu’à La Roche-sur-Yon. Il évoque un courrier du 12 novembre 2002 de l’association pour le contrat mondial de l’eau, l’ATTAC, les syndicats CGT des eaux de la Ville de Paris et de l’assainissement du Val de Marne, la coordination des associations des consommateurs d’eau, Au Secours 31, qui interpellent l’ensemble des élus des 8000 collectivités territoriales qui ont délégué leur service d’eau et d’assainissement à la CGE, filiale de Vivendi, afin qu’ils reprennent directement ce service public local. Cette proposition serait bénéfique pour l’ensemble des usagers citoyens français, notamment par la baisse du prix de l’eau correspondant à l’économie de « fabuleux profits » dégagés par cette société. Elle nécessiterait la participation des usagers et la reprise des salariés de la CGE par les collectivités. Ce courrier est signé pour l’ACME par J.L. TOULY et pour l’ATTAC par T. ADAM.

 

M. LE MAIRE rappelle l’objet de la délibération. Quand le dossier de délégation de service public sera à l’ordre du jour, il sera examiné.

 

J.L. BATIOT aimerait justement qu’il y soit inscrit. Le 26 juin dernier, alors que ce dossier y figurait, il a demandé des informations précises (résultats annuels de l’exploitation par la CGE, bénéfices réalisés) qui ne lui ont pas encore été transmises.

 

M. LE MAIRE indique que le conseil consultatif des services publics locaux et le conseil municipal disposent de l’information annuelle sur les conditions dans lesquelles les délégations de services publics sont exploitées.

 

QUESTION ADOPTEE A L’UNANIMITE

 

78 - Salle de spectacles le Concorde - Tarifs de location

Rapporteur : R. GUILLET

 

QUESTION ADOPTEE PAR 37 VOIX POUR ET 3 ABSTENTIONS DU GROUPE LA ROCHE CLAIRE

 

80 -Convention d'objectifs entre la Ville, l'association la Soulère et l'association UPCP Métive

Rapporteur : G. BOURMAUD

 

QUESTION ADOPTEE A L’UNANIMITE

Ne prend pas part au vote : J.L. BATIOT

 

9 - Commission consultative des services publics locaux – Modification – Adoption d’un nouveau règlement intérieur

Rapporteur : D. HILLIER

 

La loi du 27 février 2002 sur la démocratie de proximité prévoit que les communes de plus de 10.000 habitants, les syndicats mixtes comprenant une commune de plus de 1000 habitants et les Etablissements Publics de Coopération Intercommunale de plus de 50.000 habitants doivent créer une commission consultative des services publics confiés à un tiers par convention de délégation de service public ou exploités en régie dotée de l’autonomie financière.

Cette commission est ainsi obligatoirement consultée pour avis préalable par le Conseil Municipal sur tout projet de délégation de service public et tout projet de création d’une régie dotée de l’autonomie financière.

A La Roche-sur-Yon, cette instance existait depuis 1996, suivant ainsi les prescriptions de la loi du 6 février 1992 sur l’administration territoriale. Il est donc nécessaire de remplacer cette instance par la commission consultative des services publics locaux conforme aux dernières dispositions légales. Il est également demandé au Conseil d’approuver le règlement intérieur de cette commission et d’en désigner les membres, à savoir :

 

M. LE MAIRE, président

9 Elus municipaux soit :

·         M. BOURGOIN Charles

·         Mme BURNELEAU Yolande

·         Mme CARITAN Françoise

·         M. NARIOO Michel

·         M. REGNAULT Pierre

·         M. SOULARD Joël

·         M. VARENNES James

·         M. BATIOT Jean-Louis

·         M. CAILLAUD Laurent

 

9 membres titulaires et 9 membres suppléants, représentant les associations suivantes :

·         ASSECO – CFDT

·         INDECOSA – CGT

·         ORGECO 85

·         UFC 85 – QUE CHOISIR

·         CLCV

·         ARIA

·         Association des Paralysés de France

·         Association des Usagers des Transports

·         La facture d’eau est imbuvable


 

M. LE MAIRE souhaite que cette commission fasse un certain nombre de propositions pour que, au-delà des organismes institutionnels désignés dans cette délibération, il puisse y avoir une représentation réelle des usagers concernés, dans le respect des textes qui précisent que cette commission peut inviter à participer à ses travaux, avec voix consultative, toute personne dont l’audition lui paraît utile.

 

QUESTION ADOPTEE A L’UNANIMITE

 

92 – Festival de cinéma « En route vers le Monde » - Attribution d’une subvention complémentaire à l’association de gestion du centre culturel « Le Manège »

Rapporteur : F. BERNIER

 

La Ville avait fixé sa participation maximale au 1er festival de cinéma « En route vers le Monde » à 198.672 €.

Ce montant a été versé à l’association de gestion du centre culturel Le Manège, chargée de l’organisation de cette manifestation. Compte-tenu des résultats financiers de ce festival, il est proposé d’allouer à cette association une subvention complémentaire de 40.000 € ce qui, au regard des subventions qui seront perçues par la Ville (91.225 €) ramènera sa participation effective à 147.447 €.

 

F. BERNIER précise les points suivants :

 

·         Les financements publics, à hauteur de 91.225 € proviennent de la DRAC, du Département, de la Région et de l’Etat au titre du FNADT.

·         Cette manifestation, pour sa première édition, a bénéficié en outre de partenariats privés, à hauteur de 100.000 €.

·         Le personnel du cinéma Le Concorde considère que ce festival a réellement constitué un événement culturel fort qui montre la volonté de développer une politique cinématographique sur la Ville. Il a également  été constaté une évolution de la fréquentation du cinéma Le Concorde après ce festival.

 

J.L. BATIOT constate que le compte-rendu de la séance du Conseil Municipal du 26 juin 2002, indiquait le coût global du projet, ainsi que les demandes de subventions, mais pas le montant de la participation maximale pour la Ville, telle qu’elle apparaît dans la présente délibération, à savoir 198.672 €.

 

F. BERNIER rappelle que la subvention globale de la Ville était inscrite sur 2 lignes budgétaires :

·         Au titre du schéma local d’animation d’une part,

·         Au titre d’une subvention exceptionnelle d’autre part, sachant qu’à l’époque, la Ville ne connaissait pas encore le montant des subventions accordées par les partenaires publics.


En réponse à J.L. BATIOT qui souhaite savoir si la mise à disposition de moyens humains et matériels a été budgétisé, M. LE MAIRE précise que cette manifestation s’est effectuée dans le cadre d’une convention entre la Ville et l’association de gestion du centre culturel Le Manège, qui assurait l’organisation générale de ce festival, avec un budget et une comptabilité identifiés pour cette opération.

 

P. BOURSIER, au vu des participations publiques et privées reçues par la Ville, du coût des mises à disposition de personnels, de matériels et locaux, mais également au regard de la participation plutôt modeste de la population (10.000 entrées) souhaite savoir si une évaluation précise du coût de la place, du prix de revient de l’entrée, a été effectuée.

 

F. BERNIER indique qu’une évaluation qualitative a été effectuée, qui montre une satisfaction globale, et une demande de renouvellement de cet événement.

 

QUESTION ADOPTEE PAR 31 VOIX POUR ET 3 ABSTENTIONS DU GROUPE LA ROCHE CLAIRE
Ne prennent pas part au vote : J. AUXIETTE, G. BOURMAUD, F. BERNIER, R. PINEAU,
M. LABROUSSE au titre du pouvoir donné par F. CARITAN, P. YOU.

 

A titre de « clin d’œil » M. LE MAIRE indique que la Ville a reçu ce jour une demande de renseignements de CNN sur le festival « En route vers le Monde », ce qui montre la « portée internationale » de cette manifestation.

 

Pour P. BOURSIER, ce festival aura probablement l’année prochaîne une « portée intergalactique ».

 

 

 

L’ORDRE DU JOUR ETANT EPUISE, LA SEANCE EST LEVEE A 23 HEURES

 

 

LE MAIRE

J. AUXIETTE

 

 

 

 

 

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