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CONSEIL MUNICIPAL DU 26 JUIN 2002

 

 

 

 

1.     Débat d'orientations sur l'évaluation de la politique familiale

Rapporteur :  C. PERRET

 

C. PERRET commente à l’aide d’un diaporama le document sur la politique familiale, envoyé à chaque élu avec l’ordre du jour pour le présent conseil.

 

M. LE MAIRE remercie C. PERRET pour la qualité de ce travail et l’importance des thèmes évoqués.

 

J.L. BATIOT regrette ne pas avoir disposé de ce document plus tôt, ce qui aurait évité de consacrer la 1ère partie de l’intervention à sa lecture.

 

M. LE MAIRE rappelle que ce document a été adressé à l’ensemble des conseillers municipaux avec l’ordre du jour, les règles de droit sont donc appliquées dans cette assemblée. Il s’étonne que J.L. BATIOT puisse en dénoncer le fonctionnement.

 

J.L. BATIOT regrette néanmoins la longueur de la relecture du document par Mme PERRET. Il fait l’intervention suivante :

 

 

« L’origine de l’état des lieux qui nous est présenté aujourd’hui, c’est une obligation liée au contrat de ville. Vous étiez incité à analyser l’action de la Mairie en fonction de certains critères.

Cela pose d’emblée l’intérêt de la démarche : un catalogue d’actions très diverses que, pour  beaucoup, nous soutenons.

Cela pose aussi les limites de la démarche. La première limite c’est la difficulté à additionner ces actions dans un tout cohérent. Mais la limite la plus importante est toute autre : Si on veut vraiment évaluer les effets de la politique municipale sur la vie des familles, on ne peut pas se restreindre à ces 79 actions.

 

Je vais reprendre le premier chapitre qui traite de la vie quotidienne, il commence par le logement. J’ai été assez étonné que vous ne mettiez pas plus en avant les grandes opérations dans lesquelles la ville est engagée, à la vigne aux roses, la Garenne…

C’est une politique que nous approuvons et qui a des effets directs sur la vie quotidienne de beaucoup de familles.

Et dans ce domaine, il y a vraiment beaucoup à faire, vu le passif des années 60 et 70.

Nous soutenons également la recherche de la mixité sociale, y compris lorsqu’elle n’est pas comprise par une partie de la population et la droite.

 

Le point suivant c’est : « se nourrir ».

La mise en place de la cuisine centralisée a abouti à des repas uniformisés, très hygiéniques, on peut même dire aseptisés. En France on a peu de chances de s’empoisonner en mangeant des conserves, mais de là à en manger tous les jours !

Alors quand on voit une action positive comme la semaine du goût, on a malheureusement l’impression d’un pansement sur une jambe de bois . Je vous rappelle que nous avons proposé qu’au moins les cantines passent au bio.

 

Le point suivant « se déplacer »

On peut lire : «  les déplacements sont une contrainte forte et coûteuse de la vie urbaine » et vous nous présentez 5 actions intéressantes.

Mais il faut peut-être aussi s’interroger sur les causes de cette contrainte et sur les politiques qui l’ont rendue encore plus forte et encore plus coûteuse. La concentration de l’offre commerciale en périphérie, la disparition progressive des commerces de proximité et bientôt des cinémas en centre ville. Je ne vais pas continuer à détailler tout le rapport, je voudrais insister quand même sur deux points.

 

D’abord la sécurité ; avec la création de la police municipale vous avez focalisé le débat sur la délinquance de voie publique. Dans les familles, la première cause d’insécurité ce n’est pas celle là ; les tabous commencent à se lever mais la loi du silence est encore pesante.

Il y a encore trop d’hommes qui considèrent normal de cogner leur femme, trop d’enfants qui souffrent de carences, de mauvais traitements voire d’inceste.

Bien sûr, ce n’est pas la ville la première compétente, mais si vous voulez agir dans le domaine de la sécurité, il y a là un travail prioritaire où il reste beaucoup à faire, en terme de prévention, formation des personnels, campagnes d’information…

 

Deuxième point, dans le rapport on mentionne le rôle de la ville en tant qu’employeur, malheureusement dans les annexes je n’ai pas trouvé d’actions spécifiques dans ce domaine, c’est dommage. Avec la mise en place de l’aménagement du temps de travail, il serait important d’évaluer les conséquences des nouveaux rythmes de travail sur les familles des employés municipaux. Par ailleurs la ville peut agir directement sur les autres employeurs.

Si vous voulez, comme vous l’affirmez, »considérer les temps libres comme un ensemble essentiel à l’éducation », vous ne pouvez pas en même temps continuer à autoriser l’ouverture des magasins le dimanche.

Et ce faisant, aggraver les conditions de travail des salariés qui sont pour la plupart des femmes qui ont déjà beaucoup de mal à concilier leur travail et leur vie familiale.

 

Les 11 orientations de politique familiale que vous nous présentez sont vraiment très générales, nous prenons acte de ces bonnes intentions.

 

Nous estimons que pour avoir une politique familiale vraiment cohérente il faut que vous rajoutiez une quatrième préoccupation à celles déjà posées : c’est l’évaluation des effets de toutes les politiques municipales sur la vie des familles Yonnaises ».

 

En réponse à l’intervention de J.L. BATIOT, L. GUIBERT suggère qu’il prenne contact avec le secrétariat du groupe communiste, avec le service d’accueil d’urgence des femmes, avec le foyer féminin l’Etoile, avec le CCAS ou avec le commissariat. Il prendra alors conscience que le problème des femmes victimes de violences conjugales n’est ni ignoré, ni occulté. L. GUIBERT estime que les propos de J.L. BATIOT traduisent une « désinformation », voire même « des mensonges par ignorance » alors qu’il convient d’observer avant d’émettre de telles idées.

En outre, compte-tenu des « manquements graves de l’Etat », et notamment avec son refus récent d’augmenter les minima sociaux, compte-tenu des relations entre le Conseil Général et la Ville, la majorité municipale doit affirmer sa volonté d’intégrer les questions sociales et familiales dans ses objectifs. Ces derniers pourront par la suite être complétés. Ils appelleront la mise en place de nouveaux moyens, de nouveaux services, de nouveaux dispositifs pour assurer l’égalité d’accès pour tous aux droits et aux services à La Roche-sur-Yon.

 

Il sera notamment nécessaire d’offrir de nouveaux services en direction des jeunes en prêtant attention :

 

-          A la nécessité de garantir l’égalité d’accès à la scolarité de la maternelle à l’enseignement supérieur dans la ville et sa périphérie.

-          Aux besoins et aspirations des familles en grande difficulté : les personnes seules, handicapées ou âgées. Cela pourrait se traduire par la mise à disposition de services de transports vers les lieux d’activités commerciales, sportives ou de loisirs, y compris pendant les week-ends.

 

Il est également essentiel de garantir l’égalité d’accès de tous les individus aux nouvelles technologies. Cette « fracture numérique » risque de devenir une immense fracture sociale. Il est donc nécessaire de trouver les moyens de financer, avec des partenaires (y compris avec des fonds privés) des dispositifs contre toute exclusion. Ces différents objectifs évoqués
par L. GUIBERT correspondent à la volonté de la majorité municipale.

 

J.L. BATIOT souhaite répondre aux accusations de mensonges de L. GUIBERT. Il estime ne pas avoir dit que ce qui est fait aujourd’hui va dans une mauvaise direction, mais plutôt que beaucoup de choses restent à faire. Il a ainsi souhaité souligner un secteur prioritaire où un travail important reste à développer. Il indique cependant qu’en se focalisant sur les crimes et délits de voie publique, des problèmes majeurs passent au second plan. Par contre,
J.L. BATIOT ne souhaitait en aucun cas dénigrer le travail des associations et de ses collègues.

2.     Changement d'affectation des écoles maternelles Pauline Kergomard et Gutenberg

Rapporteur : P. CEREIJO

 

J.L. BATIOT fait l’intervention suivante :

 

« Le 6 février dernier, nous nous sommes opposés à la fermeture de Kergomard et Gutenberg et nous continuons d’approuver les parents qui s’y sont opposés.

Pour Gutenberg on va concentrer les effectifs à Jean Yole et aux Pyramides, nous ne voyons pas l’intérêt. Par contre nous avons montré les inconvénients.

Avec la disparition de Kergomard il n’y aura plus beaucoup d’écoles dans le pentagone.

La délibération d’aujourd’hui est l ‘application de la décision du 6 février, nous y sommes opposés pour les mêmes raisons ».

 

Question adoptée par 40 voix POUR

voix CONTRE du groupe La Roche Claire

 

3.  Maison de la petite enfance Pauline Kergomard rue Paul Doumer – Approbation du programme – demandes de subventions – dépôt du permis de construire – Dossier d'appel d'offres.

Rapporteur : C. PERRET

 

Même s’il ne s’oppose pas à la création d’une maison de la Petite Enfance, J.L. BATIOT estime que cet équipement devrait renforcer les moyens mis en œuvre dans ce domaine et non remplacer une école maternelle.

 

 Question adoptée par 40 voix POUR

3 ABSTENTIONS du groupe La Roche Claire

 

4.   Développement de la démocratie participative et de proximité - Création des conseils de quartiers

Rapporteur : Y. HENRY

 

P. BOURSIER est favorable au principe des conseils de quartier parce qu’ils doivent permettre à tous de s’exprimer et permettre la mise en place d’un budget participatif. Or, les modalités esquissées à La Roche-sur-Yon étant éloignées de ces principes, les élus du groupe La Roche Claire se sont abstenus sur cette question en février 2002.

Depuis, aucune garantie n’a été apportée. La charte soumise au vote du Conseil Municipal ce jour, n’a pas été soumise aux débats en commission. En outre, elle reste floue sur des points essentiels. Ainsi, elle ne propose par les modalités de désignation ou d’élection des membres des conseils de quartiers, mais elle précise que les élus de quartiers de la majorité municipale sont membres de droit, même s’ils le sont à titre consultatif.

La codification de ces désignations, la faiblesse de la mobilisation des habitants, impliquent qu’un faible nombre de personnes ayant peu de légitimité va être amené à travailler avec un membre de la majorité municipale. Pour P. BOURSIER, cela constitue une « distorsion » évidente.

Par ailleurs, il regrette que les compétences attribuées aux conseils de quartiers soient limitées. Ils n’ont, par exemple, pas la possibilité d’imposer un débat sans une délibération. La multiplication des instances consultatives à La Roche-sur-Yon ne concoure pas à approfondir la démocratie.

Pour ces différentes raisons, les élus du groupe La Roche Claire s’abstiendront sur cette question. Ils souhaitent un changement de perspective dans les mois à venir et notamment des conseils de quartiers « libérés de la tutelle municipale ». Pour autant, P. BOURSIER souhaite éviter les « propos infantilisants » comme ceux de D. HILLIER. Pour lui, un conseil de quartier ne vise pas à éduquer ou faire des apprentissages. C’est un lieu réel de compétence, d’autonomie et pas seulement un « hochet » donné aux citoyens en leur disant de faire leur apprentissage.

 

 

D. HILLIER estime en matière d’apprentissage, que chacun peut apprendre quelque chose au contact de l’autre et vice versa.

 

 

M. LE MAIRE regrette que P. BOURSIER estime être le seul à disposer des principes à mettre en œuvre dans les maisons de quartier.

 

 

P. BOURSIER estime apprendre beaucoup dans les conseils municipaux où certains procèdent à des « discours à la Castro » qui durent une heure, comme celui de Mme PERRET. Il pense qu’il est possible de « trouver mieux comme mode d’apprentissage citoyen et d’exercice du débat démocratique ». Le discours sur la démocratie participative est démenti au quotidien, ce qui est inacceptable. Il est souhaitable d’organiser des débats plus équilibrés en évitant des « discours fleuves » qui empêchent toute discussion.

 

M. LE MAIRE demande à P. BOURSIER de conclure son intervention et indique que la répartition du temps de parole de chaque groupe est régie par le règlement intérieur du Conseil Municipal.

 

P. BOURSIER rappelle que le Tribunal Administratif sera amené à trancher cette question.


 

Question adoptée par 33 voix POUR

 ABSTENTIONS des groupes La Roche au Cœur et La Roche Claire

 

 

 

5.       Rapprochement des SEM – Prise de participation de la SEMYON dans la SAEM Roche Développement

Rapporteur : P. REGNAULT

 

Question adoptée par 40 voix POUR

ABSTENTIONS du groupe La Roche Claire

 

9.   Rapport annuel sur le prix et la qualité des services publics de distribution d’eau potable et d’assainissement – Année 2001

Rapporteur : C. BOURGOIN

 

J.L. BATIOT fait la déclaration suivante :

 

« La ville délègue le service public de l’eau à la CGE, la compagnie générale des eaux filiale de Vivendi.

Nous avons d’un coté une collectivité publique en charge d’un service public, et de l’autre une entreprise privée qui exécute un contrat pour en tirer un bénéfice.

Donc deux entités de nature complètement différentes et surtout avec des objectifs complètements différents : pour l’une, le service public et pour l’autre le profit.

D’où ma première question : qu’est-ce que c’est ces rapports ? et qui vous les présente ?

Si c’est le rapport de la ville pour rendre compte de la façon dont elle assure le service public, comment se fait-il qu’il soit co-signé par la CGE et qu’il soit impossible d’établir quand c’est la ville qui parle ou quand c’est la CGE qui parle ?

Si c’est le rapport de la CGE, où est le rapport de la ville ?

Enfin si c’est les deux en même temps, que veut dire cette confusion ?

Faut-il comprendre que la ville fait une confiance aveugle à la CGE ?

En tous cas dans ces deux rapports il y a des chiffres qui posent questions et il manque les chiffres qui permettraient d’y répondre

Quelques exemples :

Pour l’eau potable le nombre de fuites sur le réseau est en augmentation constante depuis 3 ans.

Comme la longueur de canalisation remplacée dans l’année n’est pas mentionnée, on peut s’interroger sur le renouvellement du réseau et donc sur la qualité de l’entretien que doit assurer la CGE.

Toujours pour l’eau potable, la rémunération de la ville est de 487 000€ (10% des recettes), par contre la CGE touche 4 446 000€ (90% des recettes). Il y a un déséquilibre important et injustifié. En effet la ville a en charge les investissements et en plus la CGE ne paye pas la taxe d’utilisation du domaine public.

Pour l’assainissement, là aussi il y a déséquilibre.

La ville a réalisé 350 000 €de travaux pour seulement 214 000 € de recettes c’est à dire 13% des recettes.

Pendant le même temps la CGE a encaissé 1 397 000 € soit 87 % des recettes.

Pour l’assainissement le déséquilibre est encore plus flagrant puisque c’est la ville qui a en charge le renouvellement du réseau des eaux usées. Cela a un coût, on pourra le vérifier dans les trois délibérations suivantes.

En résumé, tout cela donne l’image de l’application des grands principes du libéralisme : les dépenses pour le public, les bénéfices pour le privé.

 

Le compte rendu financier ne permet pas de répondre à des questions simples :

Quels sont les résultats annuels de l’exploitation ?

Quels sont les profits réalisés par Vivendi ?

La ville devrait réaliser une expertise des comptes d’exploitations de la CGE :  est-ce que cela a été fait ?

Pour un débat démocratique réel sur la question de l’eau, il nous faut des réponses à ces questions.

Et pour aller plus loin, vers plus de transparence, vers des choix politiques en parfaite connaissance de cause, nous demandons dès maintenant deux études sérieuses et indépendantes.

La première est une étude avant tout financière. Après avoir établi les profits présents et à venir de Vivendi, nous pourrons savoir de combien le prix de l’eau baissera avec le retour au public.

Grâce à l’expérience des villes qui sont revenues à une gestion publique nous savons que la facture de l’usager peut baisser d’au moins 15 à 20%. Nous devons être prêts pour 2008, c’est à dire la fin du contrat avec la CGE.

La deuxième étude est encore plus urgente, elle est surtout juridique. Vivendi va revendre une grande partie de sa participation dans Vivendi environnement, elle va y devenir minoritaire. Nous devons savoir, si ce changement important dans le capital nous permet de remettre en cause la concession au privé sans attendre 2008.

 

En conclusion, nous estimons que ces rapports sont incomplets et qu’ils ne permettent pas aux élus de préparer l’avenir en étant correctement informés ».

 

Le Conseil prend acte de ce rapport

23.Aménagement d'un carrefour d'accès à la clinique Saint Charles, avenue Jean Etoubleau – Convention d'offre de concours

Rapporteur : M. NARIOO

 

J.L. BATIOT précise que le groupe La Roche Claire n’est pas favorable à la création d’un nouveau carrefour, dont le seul avantage serait de faciliter la circulation des voitures entre deux parkings. Il lui paraît plus important de privilégier la circulation des piétons et des cyclistes sur une voie importante.

 

Question adoptée par 40 voix POUR

10    ABSTENTIONS du groupe La Roche Claire

25.Convention pluriannuelle avec l'association Elise pour la création d'un "point info énergie"

Rapporteur : Y. HELARY

 

J.L. BATIOT déclare :

« Les points info-énergie prévus par le plan gouvernemental 2000 sont des services publics. La collectivité publique, en l’occurrence la Mairie, peut remplir cette mission. Nous ne voyons pas pourquoi la déléguer à l’association ELISE. Elle ne possède pas de compétence particulière, si ce n'est que d'être représentée par un de vos anciens adjoints ».

 

Question adoptée par 39 voix POUR

3 voix CONTRE du groupe La Roche Claire

Ne prend pas part au vote :  C. PERRET

 

26.Acquisition d'un cyclomoteur électrique – Demande de subvention

Rapporteur : Y. HELARY

 

La Ville de la Roche-sur-Yon se propose d'acquérir un cyclomoteur électrique et de solliciter auprès de l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise d'Énergie (ADEME) une subvention de 300 €.

 

Y. HELARY déclare que « l’on va sauver la planète des gaz à effet de serre » grâce à ce dossier.

 

J.L. BATIOT indique :

« Je ne pensais pas intervenir sur le scooter électrique vu l’importance de la somme, mais je suis sidéré d’entendre l’adjoint à l’environnement, soi-disant Vert, dire qu’on va réduire l’effet de serre avec un appareil électrique, et utiliser le même argumentaire qu’EDF pour défendre le nucléaire. Franchement, les Verts sont tombés bien bas ».

 

Y. HELARY précise :

« C’était, vous l’avez compris M. BATIOT, une plaisanterie. Mais peut-être ne comprenez-vous pas les plaisanteries ? ».

 

J.L. BATIOT rétorque :

« Avec vous on a toujours un doute, parce qu’on n’est jamais sûr des revirements ».

 

M. LE MAIRE note que :

« Avec M. BATIOT, on a rarement des doutes sur le caractère des plaisanteries, parce qu’elles sont tellement rares qu’on les remarque. »

 

J.L. BATIOT précise :

« DESPROGES disait qu’on pouvait rire de tout, mais pas avec n’importe qui ».


M. LE MAIRE indique :

« On a aussi parmi nous nos Talibans ».

 

 

P. BOURSIER déclare :

« Cela est typique de votre attitude, M. AUXIETTE. Systématiquement, à chaque Conseil Municipal, vous dérapez sur l’imprécation et sur l’insulte. Je tiens à vous rappeler que l’insulte n’est pas démocratique. Au bout de 25 ans de mandat, vous devriez l’avoir compris ».

 

M. LE MAIRE répond :

« Heureusement que vous êtes là pour nous rappeler comment fonctionne la démocratie ».

 

P. BOURSIER poursuit :

« Mais vous en avez bien besoin, d’autant que je déplore que vos élus s’interdisent systématiquement d’intervenir dans ce cas ».

 

Question adoptée par 40 voix POUR

ABSTENTIONS du groupe La Roche Claire

28.    Convention de délégation de service public pour la gestion du réseau de Transport Urbain de la Roche-sur-Yon - Avenant n° 3

Rapporteur : J. VARENNES

 

Question adoptée par 40 voix POUR

3 ABSTENTIONS du groupe La Roche Claire

38.Compte administratif 2001 : Budget principal et budgets annexes

Rapporteur : M.S. CAILLETEAU

 

         Question adoptée par 32 voix POUR

7 voix CONTRE du groupe La Roche au Cœur

3 ABSTENTIONS du groupe La Roche Claire

M. LE MAIRE ne prenant pas part au vote

 

39.Affectation des résultats de fonctionnement - Exercice 2001 – Budget principal et budgets annexes

Rapporteur : M. S. CAILLETEAU

 

Question adoptée par 33 voix POUR

7 voix CONTRE du groupe La Roche au Coeur

STENTIONS du groupe La Roche Claire

 


 

40.   Compte de gestion du receveur - Exercice 2001 - Budget principal et budgets annexes

Rapporteur : M.S. CAILLETEAU

 

Question adoptée par 33 voix POUR

10 ABSTENTIONS des groupe La Roche au Cœur et La Roche Claire

41.Décision modificative n° 1 - Exercice 2002 - Budget principal et budgets annexes

Rapporteur : M.S. CAILLETEAU

 

Question adoptée par 33 voix POUR

7 voix CONTRE du groupe La Roche au Cœur

3 ABSTENTIONS du groupe La Roche Claire

44.    Rapport d'observations définitives de la Chambre Régionale des Comptes des Pays de la Loire

Rapporteur : M. LE MAIRE

 

J.L. BATIOT fait l’intervention suivante :

 

« Quand on entend les commentaires de la majorité sur le rapport de la Cour des Comptes, on se demande si on parle bien du même document. Tous les citoyens peuvent avoir accès à ce document s'ils en font la demande. Les élus (es) de La Roche Claire souhaitent qu’un grand nombre de citoyens contrôlent par eux-mêmes l’usage qui est fait des fonds publics à La Roche-sur-Yon. Car, contrairement à ce que vous avancez pour la Chambre Régionale des Comptes, tous les clignotants ne sont pas au vert. La Chambre pointe au contraire de sérieuses dérives dans la gestion municipale de 1995 à 1998.

 

1) Le document souligne d’abord l’opacité entretenue par des imputations comptables erronées qui faussaient l’analyse des documents budgétaires (p.3). Ainsi, le poste « achat de prestations de services » a été artificiellement gonflé –jusqu’à 10 % des dépenses de fonctionnement de la Ville en 1997 !- ce qui a permis de sous-évaluer d’autres lignes budgétaires. Selon la Chambre Régionale des Comptes, les difficultés techniques liées à la mise en place de la nouvelle comptabilité M 14 « ne peuvent expliquer la plupart des erreurs relevées » contrairement à ce qu’ont osé prétendre les représentants de la Mairie au cours d’une conférence de presse.

 

La Cour des Comptes précise d’ailleurs que de ces erreurs d’écritures « pourrait résulter un risque juridique pour la Ville, car selon l’instruction M 14, l’exactitude des inscriptions comptables constitue une condition de la légalité de la délibération approuvant le compte administratif ».(p.3).

2) Le rapport met également en évidence le non-respect des dispositions légales en matière d’enregistrement comptable des conventions entre la collectivité et des sociétés d’économie mixte (SEM).

 

3) Le rapport note également que des véhicules de fonction étaient attribués indûment à quelques cadres de la mairie sans délibération du Conseil Municipal et que les cartes de prélèvements de carburant ont fait l’objet d’une utilisation pour le moins laxiste. Par exemple, en 1998, 17,9 % des prélèvements d’essence réalisés avec les trente cartes utilisées, on eu lieu le week-end !

 

Le rapport de la Cour des Comptes ne peut que nous conforter dans notre volonté d’œuvrer pour une gestion plus transparente des fonds publics ».

 

47.Personnel municipal – Modification de régimes indemnitaires

Rapporteur : B. VIOLAIN

 

J.L. BATIOT fait la déclaration suivante :

« Nous nous interrogeons sur la modification des régimes indemnitaires, en particulier quand on voit apparaître la filière police municipale. La création de ce service inutile ne doit pas avoir en plus des conséquences négatives pour les autres employés municipaux ».

 

Question adoptée par 33 voix POUR

10 ABSTENTIONS des groupes La Roche au Cœur et La Roche Claire

 

49.  Fournitures de prestations de télécommunications - Dossier d’appel d’offres

Rapporteur : A. LEBOEUF

 

J.L. BATIOT fait la déclaration suivante :

 

« Je voudrais faire une remarque liée à l’actualité. Nous regrettons que la gauche plurielle ait fini le travail commencé par la droite et que ce qui était un service public soit devenu l’objet d’une procédure d’appel d’offres ouverte. Nous regrettons aussi que le fruit du travail de milliers de salariés soit devenu le jouet de financiers irresponsables qui jouent à la bourse comme on joue au casino ».

 

Pour M. LE MAIRE, cette analyse constitue une « extrapolation hâtive ».

 

QUESTION ADOPTEE A L’UNANIMITE

 

 

60.Acquisition à la societé "les films de l'ouest" de l'immeuble "le Concorde" situé 8 rue Gouvion - Travaux d'aménagement– Approbation du programme - Dossier d'appel d'offres

Rapporteur : F. BERNIER

 

J.L. BATIOT fait l’intervention suivante :

 

« Vous nous dites que le rachat du Concorde est une opération économiquement avantageuse. Je ne sais pas si c’est le cas. Ce qu’il y a de sûr c’est que c’est une nouvelle opération très avantageuse pour la Sorédic.

Vous avez d’abord encouragé l’installation du Cinéville en zone nord en lui donnant des conditions très favorables pour l’achat de son terrain et en participant à sa promotion.

Quelques mois après, ce qui devait arriver est arrivé, une baisse massive de la fréquentation dans les cinémas du centre ville.

On nous avait assuré que le Concorde continuerait son activité, aujourd’hui la ville rachète les murs et il y aura une salle de moins dans un premier temps.

C’est vraiment une bonne affaire pour la Sorédic, elle commence à faire disparaître la concurrence entre deux de ses établissements, et elle fait rentrer de l’argent qui lui permettra d’attendre que le Cinéville soit rentable, c’est à dire le temps qu’il faudra pour faire disparaître les autres cinémas.

La politique du cinéma à la Roche sur Yon reproduit exactement les mêmes erreurs constatées pour l’appareil commercial. La mairie favorise la concentration de l’offre en périphérie, mettent en danger l’activité du centre ville. Comme pour le commerce, la mairie favorise la concentration et la délocalisation, puis constatant les dégâts, investit pour limiter les effets.

La politique de cinéma menée n’augmente pas l’offre, à moyen terme elle va la réduire, l’uniformiser. Et ce sont à nouveau les fonds publics qui vont être utilisés pour compenser cet appauvrissement culturel.

On le voit déjà avec le lancement du festival »En route vers le monde ». Nous ne pouvons pas cautionner ces incohérences ».

 

M. LE MAIRE estime que les propos de J.L. BATIOT sur le fait que la municipalité ait accordé des conditions favorables à la SOREDIC pour l’achat des terrains du Cinéville sont inexacts et fallacieux. La Ville n’est pas intervenue dans la transaction puisque le terrain commercialisé relevait du secteur privé.

 

Pour M. LE MAIRE, la dénonciation d’un délit de favoritisme comme vient de le faire
J.L. BATIOT est diffamatoire et « relève du pénal ».

 

J.L. BATIOT indique qu’il se base sur les documents à sa disposition, notamment un article de Vendée Matin en novembre 2000, reprenant les propos de Ph. PUAUD, que M. LE MAIRE n’a pas démenti.

 

G. BOURMAUD indique que les travaux du théâtre vont générer sa fermeture à partir du mois de novembre et ce, pour 18 mois. L’importance de sa programmation nécessitait un site de remplacement. Contrairement à ce qu’indique J.L. BATIOT, l’achat du Concorde et le réaménagement d’une salle ne sont pas une incohérence mais plutôt une « solution heureuse ».

Parallèlement, une réflexion sera engagée pendant les 18 mois de travaux pour déterminer la destination des locaux en matière culturelle et d’animation, sachant que les besoins sont importants.

 

 

Question adoptée par 33 voix POUR

10 voix CONTRE des groupes La Roche au Cœur et La Roche Claire

 

62.   Projet de musée – Approbation du projet culturel et scientifique

Rapporteur : F. BERNIER

 

J.L. BATIOT fait la déclaration suivante :

 

« Lors de la présentation du pré-projet nous avions insisté sur deux points :

- Le lien avec la création contemporaine, professionnelle ou amateur locale.

Pour l’instant nous avons surtout des déclarations de principe, mais pas de projet vraiment établi en ce domaine.

- Deuxième point : l’accessibilité au public le plus large.

Le bilan montre que l’instauration d’un droit d’entrée en 1993, a largement contribué au déclin de la fréquentation du musée. La politique tarifaire du nouvel équipement est évoquée très succinctement. Nous souhaitons que l’on aille vers les tarifs les plus bas, et pourquoi pas la gratuité. Au regard des investissements et des coûts de fonctionnement, les recettes apportées par les droits d’entrée ne seront pas d’une importance déterminante ».

 

G. BOURMAUD s’étonne de la position du groupe La Roche au Cœur sur le projet de Musée. Il n’a eu aucun propos polémique sur la manifestation des « Impériales » et ne nie pas la mobilisation des bénévoles. Cela dit, cela reste un travail d’amateurs. Citer cette manifestation comme un exemple de manifestation historique, alors que les tableaux présentés, même sympathiques, ont une fiabilité historique moyenne, surprend.

En outre, l’existence d’un service Histoire au sein des services municipaux et la préparation du projet 2004, prouvent contrairement à ce que l’opposition a dit, que la Ville s’intéresse à son histoire.

 

J.L. BATIOT estime que la Vendée célèbre déjà des hommes comme Charrette ou La Rochejacquelin. Il ne souhaite pas que Napoléon, qu’il classe avec des hommes du « même calibre » tels Staline, Hitler, Pinochet, y soit rajouté.

 

Question adoptée par 33 voix POUR

 ABSTENTIONS des groupes La Roche au Cœur et La Roche Claire

 

64.   Festival de la nuit 2002 : conclusion d'un marché avec la Société Jacques Couturier Organisation

Rapporteur :  G. BOURMAUD

 

J.L. BATIOT estime trop onéreux le coût de 150.000 € pour une seule soirée.

 

QUESTION ADOPTEE PAR 40 voix POUR

oix CONTRE du groupe La Roche Claire

 

67.   Célébration du bicentenaire de la création de la Ville nouvelle de la Roche-sur-Yon – Présentation du pré-programme

Rapporteur : R. PINEAU

 

J.L. BATIOT indique que les élus du groupe La Roche Claire n’ayant pas eu le temps de prendre connaissance du pré-programme, s’abstiendront.

 

Question adoptée par 33 voix POUR

0 ABSTENTIONS des groupes La Roche au Cœur et La Roche Claire

 

 

68.  Carnaval 2003 – Convention entre la Ville et l'Association de Coordination Yonnaise des Associations de Quartier

Rapporteur : G. BOURMAUD

 

J.L. BATIOT fait la déclaration suivante :

 

« Nous avons déjà évoqué notre opposition à l’utilisation de l’ACYAQ dans des domaines de plus en plus nombreux et de plus en plus éloignés de la coordination des associations de quartiers. Nous sommes satisfaits que vous commenciez à en prendre conscience, au moins dans certains domaines, en effet page 33 du rapport sur la politique familiale, on peut lire : » L’ACYAQ partenaire incontournable dans la gestion des personnels, manque probablement de compétences spécifiques et peut- être des moyens pour faire face à des missions qui ne cessent de s’alourdir ».

Notre position reste la même, une association de coordination, doit coordonner, soutenir l’action des associations de quartiers, elle n’a pas à jouer le rôle d’un service d’animation municipal privatisé ».

 

G. BOURMAUD indique que l’ACYAQ coordonne cette manifestation et notamment la participation des maisons de quartiers au carnaval. Cette mission entre donc dans ses attributions.

 

M. LE MAIRE souligne l’importance du bénévolat à La Roche-sur-Yon et particulièrement dans l’organisation de manifestations de ce type.

 

Question adoptée par 39 voix POUR

3 voix CONTRE du groupe La Roche Claire

Ne prend pas part au vote :  D. HILLIER

 

 

L’ordre du jour étant terminé, la séance est levée à 0 H 15

 

 

 

 

 

 

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