Rapporteur : R. GUILLET
Le Conseil Municipal est appelé à décider l’acquisition d’un immeuble situé 37 rue Racine à la SA PIERRE DE France. Cette opération a pour objet l’aménagement provisoire de loges suite au transfert du Théâtre Municipal dans les locaux de l’ancien cinéma « Le Concorde ». Le prix d’acquisition net vendeur de cet immeuble de 279 m² est fixé à 112.500 € net vendeur.
J.L. BATIOT s’interroge sur « le nombre de fois où il faudra payer l’erreur du Cinéville », et sur « le nombre de délibérations qu’il faudra » pour en arriver à la disparition du cinéma du centre ville.
Pour M. LE MAIRE, J.L. BATIOT se trompe puisque la délibération présentée concerne la mise en place de loges, sans lien avec le cinéma.
J.L. BATIOT déplore l’interruption de son intervention par M. LE MAIRE, en indiquant qu’il suffit que les élus du groupe La Roche Claire soient absents pendant une séance de Conseil, pour que M. LE MAIRE reprenne « de mauvaises habitudes ».
Y. HELARY déclare : vous nous avez manqué.
J.L.BATIOT : je ne sais pas ce qui vous manque, mais quand vous n’êtes pas là on ne voit pas la différence.
J.L. BATIOT reprend son intervention sur la délibération. La majorité municipale a annoncé que « Le Concorde » maintiendrait son activité, mais cela n’a pas duré longtemps.
Pour M. LE MAIRE, cette information est inexacte et fallacieuse. « Le Concorde » maintient son activité. L’objet de ce dossier est de permettre, pendant les travaux du théâtre municipal, d’accueillir les spectacles qui doivent s’y dérouler. L’acquisition de la maison juxtaposant « Le Concorde » permet d’y installer les loges pendant les 18 mois que vont durer ces travaux.
Cependant, pour J.L. BATIOT, une partie du cinéma cesse son activité ; c’est une salle en moins pour le cinéma et de surcroît une salle de taille importante. De plus, J.L. BATIOT s’interroge sur le devenir de la maison de la rue Racine et de cette salle de spectacle, après les 18 mois de travaux. Il demande si la Ville revendra ces espaces. J.L. BATIOT ironise sur la possibilité de rachat des 3 ALPHAS par la Ville, estimant qu’il est plus facile de supprimer une offre culturelle que d’en créer une.
Par le vote de cette délibération, il s’agit de la programmation de la disparition du cinéma en centre ville, que les élus du groupe La Roche Claire ne peuvent accepter.
QUESTION ADOPTEE PAR 33 VOIX POUR ET 7 VOIX CONTRE DES GROUPES LA ROCHE AU CŒUR ET LA ROCHE CLAIRE
Rapporteur : F. BERNIER
La Ville avait fixé sa participation maximale au 1er festival de cinéma « En route vers le Monde » à 198.672 €.
Ce montant a été versé à l’association de gestion du centre culturel Le Manège, chargée de l’organisation de cette manifestation. Compte-tenu des résultats financiers de ce festival, il est proposé d’allouer à cette association une subvention complémentaire de 40.000 € ce qui, au regard des subventions qui seront perçues par la Ville (91.225 €) ramènera sa participation effective à 147.447 €.
F. BERNIER précise les points suivants :
Les financements publics, à hauteur de 91.225 € proviennent de la DRAC, du Département, de la Région et de l’Etat au titre du FNADT.
Cette manifestation, pour sa première édition, a bénéficié en outre de partenariats privés, à hauteur de 100.000 €.
Le personnel du cinéma Le Concorde considère que ce festival a réellement constitué un événement culturel fort qui montre la volonté de développer une politique cinématographique sur la Ville. Il a également été constaté une évolution de la fréquentation du cinéma Le Concorde après ce festival.
J.L. BATIOT constate que le compte-rendu de la séance du Conseil Municipal du 26 juin 2002, indiquait le coût global du projet, ainsi que les demandes de subventions, mais pas le montant de la participation maximale pour la Ville, telle qu’elle apparaît dans la présente délibération, à savoir 198.672 €.
F. BERNIER rappelle que la subvention globale de la Ville était inscrite sur 2 lignes budgétaires :
Au titre du schéma local d’animation d’une part,
Au titre d’une subvention exceptionnelle d’autre part, sachant qu’à l’époque, la Ville ne connaissait pas encore le montant des subventions accordées par les partenaires publics.
En réponse à J.L. BATIOT qui souhaite savoir si la mise à disposition de moyens humains et matériels a été budgétisé, M. LE MAIRE précise que cette manifestation s’est effectuée dans le cadre d’une convention entre la Ville et l’association de gestion du centre culturel Le Manège, qui assurait l’organisation générale de ce festival, avec un budget et une comptabilité identifiés pour cette opération.
P. BOURSIER, au vu des participations publiques et privées reçues par la Ville, du coût des mises à disposition de personnels, de matériels et locaux, mais également au regard de la participation plutôt modeste de la population (10.000 entrées) souhaite savoir si une évaluation précise du coût de la place, du prix de revient de l’entrée, a été effectuée.
F. BERNIER indique qu’une évaluation qualitative a été effectuée, qui montre une satisfaction globale, et une demande de renouvellement de cet événement.
QUESTION
ADOPTEE PAR 31 VOIX POUR ET 3 ABSTENTIONS DU GROUPE LA ROCHE CLAIRE
Ne prennent pas part au vote : J. AUXIETTE, G. BOURMAUD, F. BERNIER, R.
PINEAU,
M. LABROUSSE au titre du pouvoir donné par F. CARITAN, P. YOU.
A titre de « clin d’œil » M. LE MAIRE indique que la Ville a reçu ce jour une demande de renseignements de CNN sur le festival « En route vers le Monde », ce qui montre la « portée internationale » de cette manifestation.
Pour P. BOURSIER , ce festival aura probablement l’année prochaîne une « portée intergalactique ».