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Extrait du procès-verbal du conseil municipal du 26 juin 2002

 

60.Acquisition à la societé "les films de l'ouest" de l'immeuble "le Concorde" situé 8 rue Gouvion - Travaux d'aménagement– Approbation du programme - Dossier d'appel d'offres

Rapporteur : F. BERNIER

 

J.L. BATIOT fait l’intervention suivante : 

« Vous nous dites que le rachat du Concorde est une opération économiquement avantageuse. Je ne sais pas si c’est le cas. Ce qu’il y a de sûr c’est que c’est une nouvelle opération très avantageuse pour la Sorédic.

Vous avez d’abord encouragé l’installation du Cinéville en zone nord en lui donnant des conditions très favorables pour l’achat de son terrain et en participant à sa promotion.

Quelques mois après, ce qui devait arriver est arrivé, une baisse massive de la fréquentation dans les cinémas du centre ville.

On nous avait assuré que le Concorde continuerait son activité, aujourd’hui la ville rachète les murs et il y aura une salle de moins dans un premier temps.

C’est vraiment une bonne affaire pour la Sorédic, elle commence à faire disparaître la concurrence entre deux de ses établissements, et elle fait rentrer de l’argent qui lui permettra d’attendre que le Cinéville soit rentable, c’est à dire le temps qu’il faudra pour faire disparaître les autres cinémas.

La politique du cinéma à la Roche sur Yon reproduit exactement les mêmes erreurs constatées pour l’appareil commercial. La mairie favorise la concentration de l’offre en périphérie, mettent en danger l’activité du centre ville. Comme pour le commerce, la mairie favorise la concentration et la délocalisation, puis constatant les dégâts, investit pour limiter les effets.

La politique de cinéma menée n’augmente pas l’offre, à moyen terme elle va la réduire, l’uniformiser. Et ce sont à nouveau les fonds publics qui vont être utilisés pour compenser cet appauvrissement culturel.

On le voit déjà avec le lancement du festival »En route vers le monde ». Nous ne pouvons pas cautionner ces incohérences ».

 

M. LE MAIRE estime que les propos de J.L. BATIOT sur le fait que la municipalité ait accordé des conditions favorables à la SOREDIC pour l’achat des terrains du Cinéville sont inexacts et fallacieux. La Ville n’est pas intervenue dans la transaction puisque le terrain commercialisé relevait du secteur privé.

Pour M. LE MAIRE, la dénonciation d’un délit de favoritisme comme vient de le faire J.L. BATIOT est diffamatoire et « relève du pénal ».

J.L. BATIOT indique qu’il se base sur les documents à sa disposition, notamment un article de Vendée Matin en novembre 2000, reprenant les propos de Ph. PUAUD, que M. LE MAIRE n’a pas démenti.

G. BOURMAUD indique que les travaux du théâtre vont générer sa fermeture à partir du mois de novembre et ce, pour 18 mois. L’importance de sa programmation nécessitait un site de remplacement. Contrairement à ce qu’indique J.L. BATIOT, l’achat du Concorde et le réaménagement d’une salle ne sont pas une incohérence mais plutôt une « solution heureuse ».

Parallèlement, une réflexion sera engagée pendant les 18 mois de travaux pour déterminer la destination des locaux en matière culturelle et d’animation, sachant que les besoins sont importants.

  Question adoptée par 33 voix POUR

10 voix CONTRE des groupes La Roche au Cœur et La Roche Claire

 

 

 

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