Plan départemental de la FÉVE

       Fédération Éco-citoyenne de VEndée

ou

Les alternatives à Trivalis, à l’incinérateur et aux grands C.E.T.

FÉVE

FÉVE

la gouriniére

85 600 Treize Septiers

Tel :02 51 94 04 39

E mail :FEVE85@nalou.com

          Pratiquer le vieil adage « diviser pour régner » afin de prendre les citoyens Vendéens, 

par surprise est-ce cela la démocratie ?

            La sensibilisation, l’éducation de la population doivent être les fondements du plan départemental d’élimination des déchets.

     DANNEMARIE par exemple, après tri, réduit ses déchets à seulement 20% de déchets ultimes. Dany                 DIETMANN, le maire, précise que le tri optimum comme il est pratiqué en Alsace, ne nécessite pas  l’incinération.

Sur les 370 kg/habitant/an en 1986, il ne reste que 77  kg/habitant/an en 2001.

Ces déchets ultimes ne brûlent pas.

Les brigades vertes de DANNEMARIE sont là pour informer les gens sur le brûlage sauvage des plastiques. Elles sensibilisent la population sur les risques d’empoisonner leur famille et leur environnement, juste par ignorance

            Quant aux déchets touristiques, l’incinération est la plus mauvaise solution, il faut les emballer, les mettre sur plate-forme ce qui va générer jus et odeurs pendant des mois, avec de sérieux risques d’incendie, dus au méthane.

              Les touristes peuvent trier à condition de leur donner les moyens : 3 poubelles et de les accompagner par des ambassadeurs du tri (jeunes saisonniers).

Les incinérateurs contaminent :

            e      L’atmosphère et les poumons

            e      Le sol et les sources avec les CET de classe I et II, ainsi qu’avec les mâchefers disséminés n’importe où.

            e      La chaîne alimentaire est contaminée, ex : GILLY SUR ISERE, MAINCY, ANGERS, FUMEL.

           ü     Les éléments toxiques retombent sur le sol, se fixent dans les graisses des animaux et des humains.

   ü      Les routes servent de dépotoir aux mâchefers. Ils représentent de 25 à 33 % de la masse des déchets entrant dans l’incinérateur.

L’incinération crée des polluants toxiques qui n’existent pas dans les déchets :

                   Pour 100 kg de déchets brûlés il faut 600 kg ou 520 m3 d’air environ. Au cours de la combustion, 70% des déchets sont               gazéifiés. Avec l’air de combustion c’est un flux de 670 kg de fumées qui est rejeté. Ce flux contient notamment 100kg de           CO²  - gaz à effet de serre -. Donc 100kg de déchets incinérés c’est 670 kg de fumées ( plus de 500 m3), de polluants divers (dioxines, métaux lourds) + 30 kg de mâchefers + 4 kg de REFIOM: TOXIQUES

              Les dioxines se forment dans les fumées vers 400°C en présence de chlore, d’oxygène et de carbone Elles seraient détruites                au-dessus de 850°C, mais elles se reforment lors du refroidissement lent dans la chaudière et même dans l’atmosphère loin de la sortie de la  cheminée .

Il n’y a pas de seuil de toxicité, une molécule suffit pour agir. Sa mutation à travers l’organisme semble irréversible.

Cela n’a rien à voir avec le brûlage de bois ou de branchages.

Dans notre démarche il n’y a pas d’incinération. Le prix de revient par habitant est 3 fois moins élevé.

Le bureau d’étude de Trivalis : BURGEAP a fait une étude comparative des CET grands, petits et moyens.

Ce bureau d’étude nous a dit : « vos propositions sont plus citoyennes et moins polluantes ».

                            e CET par bassin - prix du kg enfoui : 0,076 €

e Nous proposons 1 CEC par canton (8 à 10 communes pour 20 à 25 000 habitants), prix du kg enfoui : 0,152 €

(C.E.C : Centre Éco- Citoyen Cantonal)

               Le petit CEC couvert, bardé, a 4 avantages :

                - la couverture et le bardage  empêchent la pluie de mouiller les déchets, de percoler (d’infuser), et, de ressortir sous forme de jus souillés (lixiviats)

                -   évite les envolées de matières

                -   évite l’arrivée des oiseaux et des rongeurs.

                - Le toit, le bardage et le compostage diminuent énormément la quantité des jus, donc des pollutions.

                   L’eau est le principal véhicule des pollutions.

e Les exemples de DANNEMARIE en Alsace et de DILBEEK en Belgique montrent que si on le respecte, le citoyen devient le moteur de l’action.

Nous avons tout ce qu’il faut pour que la Vendée devienne un département pilote.

      Pourquoi un groupe de notables à la tête de Trivalis veut il nous imposer l’incinération envers et contre  tout bon sens ?  Pourquoi ?

         Que cache le feu de l’incinération ? Sans doute d’énormes bénéfices pour l’industriel et une énorme prise de risques sanitaires et financiers pour la collectivité.

L’incinérateur génère peu d’emploi mais il mobilise plus de 80% du budget du plan !

Les élus ne sont-ils pas mandatés pour rendre possible les aspirations des citoyens ?

Nos propositions ne retardent pas l’élaboration du plan départemental  des déchets.

Quel prix de la santé publique devra-t-on payer ?…

Qui sera responsable ?