Communiqué du 12.03.2004
Intercommunalité :
trop de luttes de pouvoir, pas assez de débats d’idées
Faute d’un véritable contrôle citoyen, l’intercommunalité en pays yonnais
risque d’être déconsidérée par l’excès de luttes de pouvoir et le
manque de débat d’idées. Car la violence de la nouvelle polémique entamée
contraste singulièrement avec le consensus mou qui domine sur les dossiers
locaux les plus structurants. Pourquoi suis-je ainsi le seul délégué à la
Communauté de communes à m’opposer publiquement à un C.E.T. géant aux
portes de Venansault, au centre de déchets toxiques qui doit s’installer
à Mouilleron-le-Captif ou au projet d’aéroport d’affaires aux Ajoncs réalisé
sur fonds publics pour une clientèle privilégiée ?
Dans ces conditions comment s’étonner que la prise de contrôle progressive
du Pays yonnais par les réseaux villiéristes laisse de nombreux citoyens
indifférents ? Pour ma part, je reste convaincu que c’est en nourrissant
le débat citoyen sur des dossiers concrets que l’on pourra démocratiser
l’intercommunalité.
N.B.
Le Président du conseil général a finalement répondu à mon interpellation
sur le risque de pollution lié aux traitements anti-termites par barrière
chimique. Je prends acte que Philippe De Villiers saisis les responsables du
gouvernement de ma requête. En revanche, ma question initiale – pourquoi
localement les pouvoirs publics ne soutiennent-ils pas des traitements plus
respectueux de l’environnement et de la santé ? – demeure à ce jour
sans réponse.