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Communiqué du 20.01.2005

 

Affaire du cinéma :

Le silence de la Ville et la rétention des documents ne peuvent plus durer

 

 

 

    Après un long travail d’investigation, les élu-e-s de la Roche claire ont soulevé, documents à l’appui, de graves interrogations sur la politique de la Ville sur le dossier du cinéma.

 

    Jusqu'à présent nous n’avons eu aucune réponse de la Ville à notre étude statistique de la fréquentation des cinémas qui démontre que l’objectif du monopole était inscrit dans la logique financière du Cinéville créé par la Soredic avec le soutien très actif de la Ville ;

    Aucune réponse, non plus, sur les déboires financiers de l’entreprise Melpomène opératrice privée du festival de cinéma mise en cessation de paiements le 7 octobre 2002 soit la veille de l’ouverture du festival ;

    Aucune réponse, enfin, sur le rapport d’expert démontrant que les locaux de l’ex-cinéma Le Concorde ont accueilli le public malgré une série de graves anomalies en matière de sécurité incendie.

 

    Ce silence de la Ville sur des dossiers où sa responsabilité est engagée ne peut plus durer de même que ne peut plus durer la rétention des documents que la loi nous autorise à consulter. Parmi les documents demandés, nous voulons avoir accès de toute urgence à : l’étude de marché réalisée par Roche développement  avant la création du Cinéville ; aux rapports des commissions de sécurité et les rapport Veritas pour les années 2002, 2003 et 2004 concernant les deux cinémas de centre-ville ; à la convention passée entre Le Manège et la Ville pour l’organisation du festival 2002 ; à la convention passée entre Le Manège et Melpomène en 2002 ; à la comptabilité des trois éditions du festival de cinéma.

 

    Il est inimaginable que la Ville prenne le risque de bafouer publiquement les règles de droit en refusant à des élus l’accès à de tels documents.

 

 

Pour le groupe des élu-e-s de la Roche Claire

 

Philippe Boursier

 

 

 

 

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