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Communiqué du 15.11.2002

 

De plus en plus d’autos, de moins en moins mobiles

 

 

La ville de La Roche-sur-Yon est de plus en plus asphyxiée par la circulation automobile. Pourquoi ? Essentiellement en raison de choix d'aménagements réalisés pour de gros intérêts privés.

 

Au nord : détournement de contournement

 

Le plan de déplacement urbain de 1996 signalait déjà que 85 % des emplois du Pays Yonnais étaient localisés sur un arc nord de la route de Nantes aux Ajoncs. Et c’est au beau milieu de cette zone que J.Auxiette et sa majorité ont choisi de faire passer la rocade nord ; et c'est précisément à l'endroit le plus fréquenté, le croisement avec la route de Nantes, qu’ils ont choisi d'implanter les Flâneries puis le Cinéville.

Les perdants de l’opération : les contribuables Yonnais qui ont payé le contournement et paieront le passage souterrain de la rocade nord.

Les gagnants : des entreprises de travaux publics et de grandes entreprises de distribution, de restauration, de cinéma …

 

Au sud : on prend les mêmes et on recommence

 

Route de la Tranche, le maire et sa majorité crééent les Flâneries-bis. Parallèlement à la 4 voies, deux routes secondaires seront chacune bordée par, d'un coté des parkings, de l'autre des emplacements commerciaux. Les gros encombrements commencent avec les travaux puis vont continuer quand la circulation des travailleurs du sud du Pays Yonnais et des touristes rencontrera celle des consommateurs.

Et la situation ira en s’aggravant au moins jusqu'à l'ouverture du contournement sud, c'est à dire au plus tôt en 2008-2009. En attendant on se prépare des jours difficiles, en particulier pour les riverains de la RD 80 entre Tournefou et la route de Luçon qui joue le rôle de contournement par défaut : déjà 6000 véhicules par jour sur cette petite routes et de plus en plus d’accidents.

 

Les élu-e-s de la Roche claire condamnent cette politique d’aménagement faite pour les plus puissants qui vide le centre-villle, les quartiers et la couronne yonnaise de ses commerces et de ses services de proximité et crée un ensemble d'îlots dortoirs séparés par de grands axes qui constituent autant de barrières pour les vélos et les piétons.

 

 

 

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