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  Communiqué du 25.01.2002  

  Choisir la vie en Vendée plutôt que Vivendi

 

 

La Laiterie de Montaigu et le groupement Biolait viennent de donner l’alerte. L’implantation d’un incinérateur de déchets ménagers en pays yonnais menace l’activité économique en particulier dans le domaine agroalimentaire. La diffusion des dioxines par les incinérateurs est en effet incompatible avec le maintien de label de qualité agricole dans le département. Par exemple, un litre de lait produit dans un rayon de 40 km autour d’un incinérateur contient autant de dioxines que l’air respiré pendant 8 mois par une personne au même endroit. En conséquence des entreprises aussi puissantes que Nestlé, Carrefour ou encore Bourgoin choisissent déjà des denrées produites à plus de 40 km de rayon d’un incinérateur.

 

Il y a quelques semaines des analyses réalisées près de l’incinérateur de  Gilly-sur-Isère  ont révélé qu'une vache était porteuse de 70 picogrammes de dioxine par gramme de matière grasse (alors que la norme de retrait se situe au-delà du seuil de 5 picogrammes). 180 exploitations de tailles diverses ont été touchées conduisant les autorités à interdire à la vente lait, viandes, œufs et fourrages.

 

La sainte alliance des élus pro-incinérateurs des Verts Vendée aux Villiéristes fait silence sur les conséquences économiques de cette technologie polluante et mal maîtrisée. L’incinérateur propre est un mythe répandu par les multinationales qui font de l’or avec nos poubelles. Le projet d’incinérateur en pays yonnais sert les intérêts de Vivendi, mais pas la vie en Vendée.

 

En revanche, d’autres choix techniques et citoyens permettraient de concilier le respect de l’environnement et de la santé des populations et un développement économique soutenable. L’investissement dans le tri sélectif et le recyclage créerait de nombreux emplois. Le développement d’une filière de biométhanisation constituerait une formidable source d’énergie renouvelable. Enfin, la généralisation de techniques propres de traitement des déchets permettrait à la Vendée de tirer partie de l’absence d’incinérateur sur son territoire et de promouvoir une agriculture paysanne et biologique bénéficiant de la confiance des consommateurs.

 

PS : Le jeudi 31 janvier vers 20 h30 sur France 2  l'émission Envoyé Spécial diffuse un reportage sur l'incinérateur de Gilly sur Isère, en Savoie, maintenant fermé  car responsable de la plus grosse pollution par les dioxines jamais survenue en France.

   

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