Communiqué du 07.08.2003.
Pollution à l’ozone : agir avant que l’exception ne devienne la règle
Hier, le 6 août, le seuil d’information obligatoire de 180 microgrammes/m3 a été franchi pour la première fois à la Roche-sur-Yon ; ce triste record est lié à des conditions météos ponctuelles, mais il révèle également une pollution chronique qui va en augmentant.
En effet, déjà l’année dernière, le 2O juillet 2002, avec 174 microgrammes nous étions très proches de ce seuil ; en avril 2001 les élu-e-s de la Roche Claire s’étaient inquiétés de la qualité de l’air dans notre ville. Les mesures montraient alors une pollution du même niveau que Nantes ou Le Mans, des agglomérations pourtant plus industrialisées.
L’augmentation de la circulation automobile et certaines industries sont directement responsables de la pollution par l’ozone. Pour notre santé à tous, il devient chaque jour plus urgent d’agir dans ces deux domaines.
D’une part en abandonnant une politique d’aménagement de la ville qui favorise le tout-automobile en multipliant les déplacements ; l’implantation des flâneries-bis route de la Tranche en constitue le dernier exemple en date.
D’autre part en refusant la construction de grands équipements industriels polluants tel que l’incinérateur d’ordures ménagères.
Pour le groupe La Roche Claire
Jean-Louis Batiot