Communiqué du 21.03.2003
Non à la disparition de la crèche
familiale
Louverture de la
« maison de la petite enfance » dans les locaux de lune
des deux écoles maternelles fermées il y a un an, ne saurait
masquer durablement les carences de la politique municipale en ce
domaine.
Ainsi la majorité
municipale fait le choix de faire disparaître la crèche
familiale qui regroupait une trentaine dassistantes
maternelles employées par la ville contre 17 aujourdhui. Lélimination de la crèche familiale ne peut quaggraver
la carence de places pour la garde des enfants dans un contexte
marqué par laugmentation des demandes du fait de la
reprise démographique des années passées et par la
contraction des offres de la part des assistantes maternelles
privées qui souvent préfèrent opter pour un emploi plus rémunérateur.
La disparition programmée
de la crèche familiale est dautant plus inacceptable que la
ville a réalisé, via le CCAS, un énorme excédent en 2002 de
999 440 euros dont près de 400 000 euros pris sur la petite
enfance. Et la majorité prévoit de transformer cette
cagnotte en économie en baissant dautant la subvention
versée par la ville au CCAS en 2003.
Pour les élus de la Roche
claire, laccueil des enfants devrait être une priorité
municipale et non un domaine où on réalise de tels excédents.
Il faut aujourdhui une intervention publique volontariste
à la Roche-sur-Yon pour permettre à tous les parents qui le
souhaitent davoir une activité professionnelle.
Lexcédent
du CCAS sur lexercice 2002 se chiffre à 999 440 euros dont 397 523 euros pour la section petite enfance.
Ajouté à un
transfert de charge vers le département, cet énorme excédent
explique la baisse de 1 386 000 euros de la subvention ville
vers le CCAS au budget 2003 (on passe de 3,6 millions deuros
en 2002 à 2,214 millions deuros en 2003).
Par ailleurs, la « cagnotte »
constituée par lexcédent réalisé sur le budget de la
ville en 2002 se révèle encore plus élevée que ce qui était
évoqué en février : 4 281 090,58 deuros soit léquivalent
de 1/9 ° des impôts prélevés.