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Communiqué du 27.02.2004

Les communes termitées sont exposées à la pollution par le Fipronil

 

 

    Le Fipronil, molécule toxique du Régent, est présent dans de nombreux produits en vente libre et notamment dans certains insecticides utilisés en Vendée et ailleurs pour lutter contre les termites.

    Or la méthode utilisée dans les communes infestées telles que la Roche-sur-Yon consiste le plus souvent à créer des barrières chimiques dans les murs et dans le sol avec des produits accrédités d’une durée d’action termicide d’au moins 5 ans. Les doses utilisées aggravent le risque de pollution de l’eau et les risques sanitaires. A titre d’exemple la norme en vigueur est d’injecter au minimum un total de 30 litres de produit insecticide au mètre linéaire sur le périmètre du bâtiment à protéger.

    Sur ce dossier, une intervention publique est aujourd’hui indispensable pour deux raisons. Il faut d’une part s’assurer que les réserves d’eau – et notamment celle du barrage de Moulin-Papon – ne sont pas contaminées  par cette pollution chimique extrêmement toxique. Il faut également une intervention publique pour prendre en charge des traitements alternatifs comme cela se pratique ailleurs (à Bourges par exemple). Car le système des pièges qui présente des risques bien moindres pour la santé et l’environnement nécessite un suivi prolongé par des professionnels et doit être généralisé sur un territoire pour que toutes les colonies de termites soient éliminées. Pour toutes ces raisons, les particuliers ne peuvent utiliser cette méthode qui va pourtant dans l’intérêt de tous. Les élus vendéens doivent donc aujourd’hui intervenir concrètement et rapidement sur ce dossier.

 

Philippe Boursier

 

 

 

 

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