Des faits et des chiffres
EAU
La Vendée est au 2ème rang des départements les plus chers en matière d'eau. Pourquoi ? D'abord parce qu'il faut traiter les eaux de surface souvent polluées par l'agriculture productiviste. Ensuite parce que deux multinationales y font des surprofits (en 2003, à La Roche-sur-Yon, la filière de Vivendi qui gère l'eau a officiellement réalisé 1 million d'euros de bénéfice).
DECHETS TOXIQUES
Seuls les élus de la Roche claire sopposent à louverture dun centre de transit des déchets toxiques prévu à sur la zone Beaupuy, près de la Roche-sur-Yon, sur le bassin versant de Moulin-Papon : plusieurs milliers de tonnes de déchets polluants venus de la région chaque année. Les risques : pollution de lair, de leau et danger dincendie ou dexplosion.
TERMITES
Les particuliers qui protégent leur habitation contre les termites doivent souvent avoir recours à des entreprises qui créent des barrières chimiques dans les murs et dans le sol. Les produits utilisés sont très polluants, certains étant même à base de Fipronil, la molécule toxique du Régent. Sur ce dossier, une intervention publique est indispensable pour sassurer que les réserves deau de Moulin-Papon ne sont pas contaminées et pour promouvoir des traitements plus respectueux de la santé et de lenvironnement.
AERODROME DAFFAIRES
Le département et le chef-lieu soutiennent le projet daéroport daffaires aux Ajoncs. Investissement projeté : 15,6 millions deuros dici 2010-2012. La subvention dexploitation prévue est de 765 000 euros par an. Et léventuel déficit du site, utilisé surtout par une clientèle privilégiée, sera pris en charge par les collectivités. Seuls les élus de la Roche claire se sont prononcés contre ce projet polluant et inégalitaire.
Il COURT, IL COURT LE GASBI
Nous avions voté la subvention de 10 000 euros pour la course du Bicentenaire. Nous sommes en effet favorables à la création de rendez-vous sportifs réguliers au cur de la ville. Dommage que les coûts naient pas été maîtrisés. Au final, la ville devra payer 39 000 euros soit 4 fois plus que le coût initialement estimé.
Jean-Louis Batiot, Philippe Boursier, Sylvie Burgaud
Groupe des élu-e-s de la Roche Claire