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Tribune Roche-mag d'avril 2004

 

Des faits et des chiffres

 

EAU

 

La Vendée est au 2ème rang des départements les plus chers en matière d'eau. Pourquoi ? D'abord parce qu'il faut traiter les eaux de surface souvent polluées par l'agriculture productiviste. Ensuite parce que deux multinationales y font des surprofits (en 2003, à La Roche-sur-Yon, la filière de Vivendi qui gère l'eau a officiellement réalisé 1 million d'euros de bénéfice).

 

 

 

DECHETS TOXIQUES

 

Seuls les élus de la Roche claire s’opposent à l’ouverture d’un centre de transit des déchets toxiques prévu à sur la zone Beaupuy, près de la Roche-sur-Yon, sur le bassin versant de Moulin-Papon : plusieurs milliers de tonnes de déchets polluants venus de la région chaque année. Les risques : pollution de l’air, de l’eau et danger d’incendie ou d’explosion.

 

 

TERMITES

Les particuliers qui protégent leur habitation contre les termites doivent souvent avoir recours à des entreprises qui créent des barrières chimiques dans les murs et dans le sol. Les produits utilisés sont très polluants, certains étant même à base de Fipronil, la molécule toxique du Régent. Sur ce dossier, une intervention publique est indispensable pour s’assurer que les réserves d’eau de Moulin-Papon ne sont pas contaminées  et pour promouvoir des traitements plus respectueux de la santé et de l’environnement.

 

AERODROME D’AFFAIRES

Le département et le chef-lieu soutiennent le projet d’aéroport d’affaires aux Ajoncs. Investissement projeté : 15,6 millions d’euros d’ici 2010-2012. La subvention d’exploitation prévue est de 765 000 euros par an. Et l’éventuel déficit du site, utilisé surtout par une clientèle privilégiée, sera pris en charge par les collectivités. Seuls les élus de la Roche claire se sont prononcés contre ce projet polluant et inégalitaire.

 

 

Il COURT, IL COURT LE GASBI …

 

Nous avions voté la subvention de 10 000 euros pour la course du Bicentenaire. Nous sommes en effet favorables à la création de rendez-vous sportifs réguliers au cœur de la ville. Dommage que les coûts n’aient pas été maîtrisés. Au final, la ville devra payer 39 000 euros soit 4 fois plus que le coût initialement estimé.

 

 

 

 

 

Jean-Louis Batiot, Philippe Boursier, Sylvie Burgaud

 

Groupe des élu-e-s de la Roche Claire

 

 

 

 

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