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Tribune Roche-mag de février 2005

 

L' AFFAIRE DU CINÉMA : Des faits et des chiffres

 

Le travail d’ ENQUÊTE conduit par les élues de la Roche claire a RÉVÉLÉ DES FAITS TROUBLANTS

 

1 – L’étude statistique de la fréquentation des cinémas prouve que l’ouverture du Cinéville en 2001 condamnait les autres cinémas  yonnais: après l’ouverture du multiplexe, le nombre de fauteuils à la Roche-sur-Yon passe à 7,1 fauteuils pour 100 habitants soit presque trois fois le taux moyen d’équipement des unités urbaines de taille comparable ! La visée du monopole était inscrite dans la logique financière du Cinéville.

 

2 – L’entreprise Melpomène opératrice privée de la première édition du festival de cinéma a été mise en liquidation judiciaire en 2003. La cessation de paiements a été fixée au 7 octobre 2002 … soit la veille de l’ouverture du festival !

 

3 – Une expertise effectuée dans les locaux de l’ex-cinéma Le Concorde en juin 2004 analyse une série impressionnante d’anomalies en matière de sécurité incendie : chauffage au gaz non conforme, carence de l’isolation contre le feu, conditions d’évacuation non conformes, absence d’alarme incendie et de système de sécurité incendie, etc.

 

 

PARMI LES DOCUMENTS DEMANDES ET NON ENCORE COMMUNIQUES AU 14.01.2005 :

 

Concernant l’implantation du Cinéville : L’étude de marché réalisée par Roche développement  sur le cinéma;

Concernant la sécurité du Concorde : Les rapports des commissions de sécurité et les rapport Veritas pour les années 2002, 2003 et 2004.

Concernant le festival de cinéma : La convention passée entre Le Manège et la Ville pour l’organisation du festival 2002 ; la convention passée entre Le Manège et Melpomène en 2002 ; la comptabilité des trois éditions du festival de cinéma.

 

Les documents demandés nous seront-ils enfin communiqués avant le Conseil municipal du 2 février 2005 conformément au droit à l’information des élus ?

 

 

PROPOSITION

 

Les élus de la Roche claire proposent que les fonds publics soient investis dans un cinéma de service public qui pourrait être aménagé à l’emplacement de l’actuel collège Piobetta transformé en pôle culturel et associatif. Un cinéma à cet endroit permettrait de redonner vie à la Place Napoléon, de réanimer le centre-ville et pourrait être avantageusement utilisé par les établissements scolaires.

 

Mais dans l’immEdiat il faut que toute la lumiÈre soit faite sur les diffErents volets de l’affaire du cinÉma.

 

 

Groupe des élu-e-s de la Roche Claire

 

 

 

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