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Tribune Roche-mag de janvier 2005

 

Les mYstEres DU CINÉMA : Des faits et des chiffres

 

En 2002, la Ville achète les locaux du Concorde. Il s’agissait selon un adjoint de préserver ce cinéma « en soulageant la Soredic du coût des locaux ». Le Concorde (hors salle 1) est loué à la Soredic 762 euros (H.T) par mois. Le bail prend fin le 31 août 2004.

 

1 - MONOPOLE

 

Le 21 janvier 2004 la société exploitant le cinéma 3 Alpha est mise en liquidation judiciaire du fait, selon son directeur, de la concurrence du Cinéville propriété de la Soredic et de l’absence de soutien de la Ville.

Selon le P.D.G. de la Soredic, le Concorde « perd de l’argent » et « le Cinéville (…) n’est pas encore rentable. »

 

Fin janvier un exploitant indépendant propose de reprendre le cinéma les 3 Alpha. Le maire critique sa démarche.

 

Le 16 avril le tribunal de commerce décide la vente des locaux des 3 Alpha à un promoteur. L’offre de la Ville est jugée non recevable. La Soredic a le monopole du cinéma sur la ville.

 

2 - INCENDIE

 

Le 23 avril un incendie se déclare dans une cabine de projection du Concorde entre 0h15 et 6h30 du matin pour une cause indéterminée. Le maire dépose plainte contre X. Promise pour le 5 mai par la Soredic, la réouverture n’aura jamais lieu.

 

Le 12 juillet un rapport d’expertise établit que le Concorde accueillait le public dans des locaux non conformes aux normes de sécurité.

 

Pendant l’été la Ville préempte l’immeuble des 3 Alpha et décide de pas renouveler le bail du Concorde avec la Soredic qui brade les fauteuils le 28 août.

 

3 - REPRISE

 

Le 7 octobre, le maire promet un loyer dont « le montant sera symbolique » à la société « Un certain regard » qui prévoit de reprendre le Concorde. Ses deux gérants viennent de quitter la Soredic.

 

Le 17 octobre « Un certain regard » démarre les projections dans les locaux des 3 Alpha (mis à disposition par le Foyer vendéen qui les a rachetés à la ville) en attendant la très lourde rénovation du Concorde dont le coût et le financement (public ou privé ?) restent obscurs...

 

Le 18 octobre la société « Un certain regard » est immatriculée au tribunal de commerce de la Roche-sur-Yon. Capital social : 20 000 euros.

 

Le 29 novembre le maire refuse par courrier de nous donner accès aux dossiers de reprise du cinéma en centre-ville.

 

 

 

Groupe des élu-e-s de la Roche Claire,

Jean-Louis Batiot, Philippe Boursier, Sylvie Burgaud

 

 

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