Des faits et des chiffres
Le
dossier du cinéma est un condensé des dérives d’une ville qui dans bien des
domaines se fait le moine-soldat du libéralisme et de la propagande démagogique.
Rappel des faits.
Fondu enchaîné
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En 2001, la société Soredic propriétaire du Concorde ouvre le
multiplexe Cinéville en périphérie de ville.
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En 2002 la majorité municipale vote l’achat des locaux du Concorde à la
Soredic (228.673,52 €). La Soredic signe un bail précaire prenant fin à la
rentrée 2004. Puis la majorité vote l’achat de l’immeuble voisin (112.500 €).
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2004 : le cinéma de centre-ville est sinistré. Les locaux des 3 Alpha
sont rachetés par un promoteur immobilier. La Soredic dispose d’un monopole
et décide, à la suite d’un incendie d’une cabine de projection, de
suspendre l’exploitation du Concorde jusqu’à la rentrée.
LE SERVICE LIGNE
La
Soredic veut que la ville comble le déficit d’exploitation du Concorde.
Fin
mai 2004, la majorité approuve le principe de créer une ligne de bus reliant
le centre-ville et le Cinéville.
LE MASQUE ET LA PLUME
Début
2002, le responsable de la rédaction yonnaise de Ouest-France demande à la
ville de subventionner son projet de festival de cinéma. Cette initiative
personnelle reçoit d’emblée un très bon accueil de la part de la majorité
municipale.
CASSEUR DE CLICHES OU TÊTE-DE-PONT LIBERALE ?
Placé
sous le signe de « l’aventure » ( ?), ce festival à
paillettes est un gouffre financier. Les recettes payantes couvrent moins de 5 %
du budget (300 000 €).
L’essentiel est versé par la ville et par des filiales de firmes habituées
à sponsoriser ses opérations. Principal sponsor : le constructeur
d’incinérateur Novergie-Ouest (filiale de la Lyonnaise).
POUR UN CINEMA INDEPENDANT AU QUOTIDIEN
La
Roche claire propose d’utiliser les fonds publics engloutis par le festival de
l’aventure pour créer un cinéma public géré en régie dans les locaux
actuels du Concorde . Il faut également utiliser ces fonds pour financer des
places de cinémas à bas prix permettant de démocratiser l’accès à un cinéma
de qualité.
TROP DE PUB TUE L’INFO
La
Roche claire demande que la transparence soit faite sur les partenariats conclus
entre la ville et les médias locaux. Nous demandons que soit rendu public le
gigantesque budget publicitaire du Bicentenaire orienté notamment vers le
journal Ouest-France.
Groupe
des élu-e-s de la Roche Claire