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Tribune Roche-mag de mai 2004

 

Des faits et des chiffres

 

 

 

En mars les yonnais ont dit « non » au libéralisme de Raffarin.

Ils n’ont pas dit « oui » à la disparition du cinéma en centre-ville, à la fermeture de 3 DEUG à la Courtaisière, à l’extension de la précarité chez les salariés municipaux, à un site de déchets toxiques près des Flâneries, à un Bicentenaire mégalo …

 

En 3 ans le produit fiscal de la ville et les aides de l’Etat ont augmenté de 9,5 millions d’euros soit plus de 13 %.

 

Le budget 2004 prévoit 81 millions d’euros de recettes réelles de fonctionnement ; en 2001, les recettes de la ville étaient estimées à 71,5 millions d’euros de recettes. Compte-tenu de la faiblesse de l’inflation sur la période, ces chiffres confirment que la ville de la Roche-sur-Yon a un pouvoir d’achat en forte expansion. D’où les questions suivantes :

 

 

 

pourquoi a t-on augmenté les impôts en 2002 ?

 

Parce que la majorité anticipait une forte augmentation des dépenses en particulier du fait du Bicentenaire.

 

Pourquoi a-t-on voulu faire croire aux yonnais en 2003 que la reprise d’Esswein avait fait un « trou » dans la caisse ?

 

Parce qu’il fallait alors faire passer la pilule des économies réalisées sur le social et la culture.

 

 

Pourquoi le budget 2004 prevoit-il une tres forte augmentation de l’EMPRUNT ?

 

-          parce que la cagnotte accumulée est en grande partie engloutie dans le Bicentenaire ; 

-          et parce que la majorité a fait le choix du surinvestissement.

 

 

QUE POURRAIT-ON FINANCER A BUDGET CONSTANT ?

 

Une bonne partie des propositions de la liste de la gauche unie de Jacques Auxiette de … 1977. Quelques extraits du programme de la gauche yonnaise de 1977 :

-« Nous créerons une régie municipale de transport. Un service public doit être géré collectivement et nous rechercherons les moyens d’arriver très rapidement à la gratuité ».

- « Une municipalité de gauche favorisera l’équipement des quartiers en matière de commerce et d’artisanat pour un meilleur service des usagers. C’est pourquoi elle proposera le contrôle des créations de grandes surfaces avec la participation des commerçants et des élus ».

- « Plutôt que d’abandonner l’exploitation des grands services publics par le biais de concessions ou de gérances à des sociétés privées dont le but est d’en tirer profit, (la municipalité) s’efforcera d’en assurer elle-même la gestion, par exemple, sous forme de régies municipales».

 

 

 

 

 

Groupe des élu-e-s de la Roche Claire.

 

 

 

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