Des
faits et des chiffres
DEPUIS
QUATRE ANS, DES ATTEINTES RéPéTéES
A NOTRE EXPRESSION DÉMOCRATIQUE
Insultes,
tentatives de poursuite judiciaire, refus de nous accorder un secrétariat à
plein temps, des tribunes politiques suspendues (de mars 2001 à la fin 2002);
censurées (juillet 2003), commentées (mars 2005) …
Après avoir
obtenu l’annulation par les tribunaux d’une disposition du règlement intérieur
limitant notre temps de parole, nous sommes contraints depuis 6 mois de
multiplier les démarches pour avoir accès aux documents auxquels nous avons
droit.
Cette situation n’est plus tenable. Depuis quatre ans nos droits d’élu-e-s sont constamment bafoués.
LES DOSSIERS DU CINÉMA RÉVÉLATEURS
DES DÉRIVES DE LA VILLE
En rendant publiques plusieurs enquêtes sur le
dossier du cinéma nous avons voulu montrer ce qu’est la gestion réelle de la
Ville.
Ce sujet est
bien loin d’être épuisé. Ainsi nous sommes en mesure de révéler que :
- La Soredic
annonce dans la presse du 6 mai 1999 vouloir acheter le terrain du futur Cinéville ;
- Le 19 mai
1999 la Ville rend ce terrain constructible par une révision du POS ;
- En 2001 la Sorédic revend une partie des terrains achetés environ 30 F le m² au prix de … 230 F le m ² !
UNE
VILLE COLONISÉE
PAR DES LIBÉRAUX
Depuis
quatre ans nous avons souvent démontré, dossiers locaux à l’appui, que le
pouvoir local a dérivé bien loin des valeurs de la gauche.
D’ailleurs, en décembre 2004, le référendum interne organisé au Parti Socialiste a donné en Vendée une majorité écrasante en faveur du « oui » (plus de 80 % dans la fédération de Vendée !) au projet libéral de constitution européenne. Comment s’en étonner ? Le discours de « forteresse assiégée » de la Ville cernée par les « troupes » villiéristes sert surtout à masquer la conversion au libéralisme de l’équipe qui monopolise le pouvoir à la Roche-sur-Yon.
PRIORITÉ
AUX CONTRE - POUVOIRS
Dans
notre tribune d’octobre 2004 nous écrivions que «la question se pose
aujourd’hui d’une réorientation de notre action en dehors de
l’institution dans un contexte où la menace de censure se précise. »
Les faits accumulés depuis n’ont fait que confirmer ce diagnostic.
L’urgence aujourd’hui est de gagner la bataille du « non » au référendum du 29 mai et, à plus long terme, de construire les contre-pouvoirs associatifs, syndicaux et citoyens qui permettront de déplacer vraiment et durablement les lignes de force dans ce département.
Jean-Louis Batiot, Philippe Boursier, Sylvie Burgaud le 14.04.2005