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Tribune Roche-mag d'octobre 2003

Des faits et des chiffres

Le mystère du bicentenaire

Un épais mystère enveloppe le budget du bicentenaire … La majorité ne dit rien du coût total de ce qui s’annonce déjà comme une fastueuse opération de communication.

Voici les seuls chiffres partiels dont nous disposons :

·         80 500 euros de subvention votés pour la compagnie Manaus pour les animations de la nuit de la Saint-Sylvestre fin 2003.

·         45 983 euros de subvention pour un artiste de l’Ile d’Yeu chargé de réaliser une œuvre textile monumentale.

Nous complèterons cette liste déjà « prometteuse » dès que les autres festivités seront chiffrées.

Qui veut faire taire la Roche claire ?

Comme on pouvait s’y attendre, les responsables de la majorité intentent deux procès contre Philippe Boursier à la suite d’une interview parue dans un quotidien local.

Cette lourde tentative d’intimidation contre un élu de la Roche claire succède à une longue série d’atteintes à notre expression démocratique :

• insultes répétées au cours des conseils municipaux contre les élus de la Roche claire (« talibans », « poujadiste », « extrémiste », etc.) ;
• secrétariat à mi-temps pour les élus de la Roche claire (les quatre autres groupes disposent d’au moins un plein temps chacun) ;
• tribunes politiques suspendues pendant un an et demi ;
• règlement intérieur limitant notre temps de parole à … 7 % de la durée du débat d’orientation !
• censure de notre tribune de juillet 2003 dans Roche Mag.

Ces pratiques ne sont pas acceptables dans une démocratie. Fidèles au mandat que nous ont confié plusieurs milliers d’électeurs, nous saurons faire respecter nos droits. A la veille du bicentenaire de la ville, la vie municipale à la Roche-sur-Yon gagnerait à abandonner son style « napoléonien » …

Jean-Louis Batiot, Philippe Boursier, Sylvie Burgaud.

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