Des faits et des chiffres
EN MARS 2001
En mars 2001, la liste « la Roche claire » créait la surprise à la
Roche-sur-Yon en recueillant plus de 14 % des suffrages. Depuis, notre action a permis de déverrouiller en partie le débat dans une
ville où, sur de nombreux dossiers, la majorité municipale et la droite locale
se rejoignent.
A
titre d’exemple, les élu-e-s de la gauche alternative ont été les seuls au
Conseil municipal à s’opposer vraiment aux mesures suivantes :
-
ouverture
des « Flâneries bis »
-
fuite en
avant dans le transport automobile
-
gestion privée
de l’eau
-
surinvestissement
d’argent public dans des équipements confiés à des entreprises privées
-
création
d’un festival de cinéma à « paillettes »
-
liquidation
du cinéma de centre-ville
-
fermeture
des écoles Kergomard et Gutemberg
-
disparition
de filières de DEUG à la Courtaisière
-
financement
du TGV tracté
-
projet
d’incinérateur et de CET géant
-
ouverture
d’un centre de déchets toxiques à proximité des Flâneries
-
bicentenaire
mégalomaniaque
-
privatisation
de l’aide à domicile
-
extinction
de la crèche familiale
- fermeture de la conciergerie des Terres-Noires
DEPUIS
MARS 2004
En mars 2004, les électeurs ont transformé les élections locales en référendum
anti-Raffarin. A la Roche-sur-Yon, le pouvoir local a lu ce vote
anti-gouvernemental massif comme un plébiscite en faveur de sa gestion. Il
aggrave, depuis, sa politique libérale et anti-écologique.
Ainsi
la majorité municipale a prévu de voter au Conseil municipal du 23 septembre 2004
:
-
1 710 000 € (hors taxe)
d’investissement public pour un atelier-relai demandé par l’entreprise Vendée
Concept.
-
étude d’un méga-lotissement de plus (à terme plusieurs milliers de logements prévus !)
à la Maronnière.
- 226 424 € de subvention pour le festival de cinéma ; 289 653 € pour le rachat des locaux des Trois Alpha. Mais notre proposition d’un cinéma de service public (en régie municipale ou délégué à une association) demeure sans réponse.
SI
Rien ne change
Au final, notre travail d’élu-e-s n’a pas permis de faire bouger les
orientations municipales majoritaires. La question se pose aujourd’hui d’une
réorientation de notre action en dehors de l’institution dans un contexte où
la menace de censure se précise. La clôture du champ politique local
n’invite-t-elle pas à privilégier plutôt l’investissement dans des
contre-pouvoirs citoyens ?
Jean-Louis Batiot, Philippe Boursier, Sylvie Burgaud