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Tribune Roche-mag de septembre 2003

 

Des faits et des chiffres

 

 

Heurs et malheurs du TGV à tracteur

- Mai 2000 : entrée en service d’un TGV tracté par une locomotive diesel sur une ligne non électrifiée. L’idée un peu farfelue a surtout été soutenue par des élus pressés d’amener le TGV à la Roche-sur-Yon et aux Sables d’Olonne à la veille des élections municipales et cantonales de 2001. Ainsi les collectivités locales ont financé intégralement les modifications du matériel roulant. Coût de l’investissement initial : 2,75 millions d’euros.

- Cette expérimentation aventureuse va ensuite coûter très cher à la Région, au Département, à la communautés de communes des Olonnes et à celle du Pays yonnais  : 2,2 millions d’euros versés chaque année pour combler le déficit d’exploitation d’une technologie qui, au final, ne permet qu’un gain de temps d’une poignée de minutes entre la Vendée et Paris.

- Août 2003 : la SNCF demande près de 4 millions d’euros pour financer une " curiosité " qui n’assure que 2 allers-retours par jour !

- 2006 : l’électrification de la ligne Nantes-Les Sables mettra définitivement sur une voie de garage cette innovation assez pittoresque. D’ici là, il ne serait pas sérieux qu’on ponctionne toujours plus les fonds publics pour financer une technologie d’" arrière-garde " qui a retardé la mise en œuvre d’alternatives plus pertinentes.

 

Une ville ouverte sur le monde ?

L’an passé la ville de la Roche-sur-Yon a refusé de créer un Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada). Pourtant la Ddass Vendée proposait de financer la structure. Conséquence ; les réfugiés politiques occupent aujourd’hui à la Roche-sur-Yon des locaux normalement réservés aux sans domicile fixe.

Une telle politique de fermeture aux réfugiés et de pénalisation des SDF est choquante dans une ville qui, par ailleurs, s’affiche comme " ouverte sur le monde " à grand renfort de campagne de communication.  

 

Jean-Louis Batiot, Philippe Boursier, Sylvie Burgaud.

 

 

 

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