Des faits et des chiffres
MI-MANDAT
À
mi-mandat la majorité municipale peut inscrire à son bilan :
- un aménagement de la ville de plus en plus délirant : fuite en avant dans l’extension des grandes surfaces, développement en « tâche d’huile » des lotissements, engagement dans le projet d’aéroport d’affaires des Ajoncs …
- des choix anti-écologiques : soutien à l’incinérateur et au centre de déchets toxiques de Beaupuy…
- une politique toujours plus libérale : une précarité galopante dans les services municipaux, de multiples reculs du service public : soutien municipal à la fermeture de deux écoles maternelles publiques et de trois filières de DEUG, privatisation d’une partie des services techniques et de l’aide à domicile, création d’une police municipale, extinction de la crèche familiale, dermeture de la conciergerie des Terres Noires…
- une politique culturelle incohérente : des millions d’euros engloutis dans un bicentenaire mégalo, un musée sans moyen, un cinéma de centre-ville menacé de disparition…
MISONÉISME
En revanche, nos propositions ont été jusqu’à
présent ignorées :
-
priorité à la densification des quartiers existants,
aux services de proximité et au développement de logements sociaux écologiques ;
-
priorité aux pistes cyclables sécurisées et mise en place de
la gratuité des transports en bus ;
-
passage de la gestion de l’eau en régie municipale et développement
de l’assainissement écologique (rhyzosphère) ;
- création d’un cinéma en centre-ville géré en régie municipale.
MI-SMIC
Après concertation avec les responsables de l’association La Roche Claire, nous avons décidé de ne pas participer au Conseil municipal du 7 juillet 2004 du fait des obstacles auxquels nous nous heurtons. Ainsi, comme son prédécesseur contraint à la démission, le secrétaire du groupe est toujours rémunéré à mi-temps (soit environ 500 € par mois) du fait du refus de la majorité de nous accorder un secrétariat équivalent à celui des autres groupes. Qui plus est, ce dernier s’est vu clairement signifier quelques heures avant le Conseil qu’il était illusoire d’espérer une extension de son service. Ainsi la Ville condamne un salarié qualifié à vivre avec un revenu inférieur au seuil de pauvreté…