En application de larticle L 2121-25 du Code Général
des Collectivités Territoriales.
Suite à la démission de Didier LECESVE, M. LE
MAIRE procède à linstallation de Sylvie BURGAUD,
comme conseillère municipale.
M. LE MAIRE signale que de nombreuses questions dactualité auraient pu être évoquées en introduction de cette séance (lautoroute A 87, le dossier de la sécurité à La Roche-sur-Yon, la loi sur la démocratie de proximité approuvée la veille par la commission mixte paritaire du parlement), mais compte-tenu de lampleur de lordre du jour (avec notamment la question de la carte scolaire) il propose de commencer la séance par une information sur lévolution du dossier ESSWEIN.
J.L. BATIOT fait la déclaration
suivante :
« Tout dabord, je pense quà
chaque fois que lon aborde ce dossier, il faut rappeler la
cause de la crise que nous vivons.
Le groupe Brandt
était bénéficiaire, ce qui la mis en difficulté, cest
une logique libérale, en contradiction avec les réalités
industrielles, en contradiction avec les intérêts des salariés ;cest
à dire une logique purement financière. On peut légitimement
parler dun détournement de fonds, légal peut-être, mais
un détournement de fonds quand même.
Aujourdhui
toute la droite, y compris Mr DE VILLIERS, approuve ce libéralisme
destructeur et tout ce quelle propose vise à le rendre
encore plus dangereux.
Le gouvernement
de la gauche plurielle, lui non plus, ne remet pas en cause les
principes de ce libéralisme tout-puissant ; Il privatise
plus que ne la fait le gouvernement de droite précédent.
Au lieu de
ponctionner les profits capitalistes toujours plus importants, il
fait payer les 35 heures par les salariés, les contribuables et
la sécurité sociale.
Il mène une
politique de réduction dimpôts qui favorise les hauts
revenus tout en maintenant la TVA et les impôts directs qui
frappent les plus pauvres.
En définitive,
il fait plus que se résigner, se soumettre, à la soi-disant
« loi des marchés », le gouvernement Jospin la
renforce un peu plus à chaque fois. Alors bien sûr, quand notre
ville subit massivement les conséquences des agissements des
financiers et les conséquences du laisser-faire des
gouvernements, il faut agir en urgence :
-
Approuver la solution la moins pire
-
Soutenir les sous-traitants et les salariés les plus en
difficulté,
-
Favoriser et relayer les revendications des salariés et de leurs
organisations.
Cest
pourquoi, avec la droite et la majorité, nous avons voté toutes
les mesures durgences.
Cest nécessaire
Cest
indispensable
Mais ce nest
pas suffisant.
Dans un mois, dans un an,
les mêmes causes peuvent reproduire les mêmes effets.
Il ne faut pas
seulement soccuper des victimes, il faut aussi sopposer
aux agresseurs.
Il faut une véritable
politique de gauche en France et des mesures à la hauteur des
enjeux :
-
rétablir lautorisation administrative de licenciement,
-
redonner de véritables moyens à linspection du travail et
condamner les amnisties qui annulent régulièrement son action,
-
renforcer les droits des comités dentreprise.
Que ce soit bien
clair : nous ne critiquons pas ceux qui sengagent pour
trouver la solution la moins pire. Nous critiquons ceux qui
approuvent les gouvernements qui nont pas voulu sattaquer
aux causes.
Et quand ce sont les mêmes qui approuvent la politique
nationale et qui regrettent ses effets locaux, nous critiquons
leur contradiction politique ».
Rapporteur : Y. HENRY
Depuis 1977, la ville de la Roche-sur-Yon a développé une importante politique de concertation avec la population. Cette pratique sest renforcée au fil des ans au travers de différentes instances (Conseil Municipal des Jeunes (1990), Conseil des Sages (1990), Commission Consultative des Services Publics Locaux (1996), Conseil Economique Social et Culturel (1999).
Renforcer la citoyenneté et la démocratie locale commande ainsi dimaginer en permanence de nouveaux modes et de nouvelles formes dadministration de la ville.
Si les conseils de quartiers, expression de cette volonté, ne peuvent en aucun cas constituer un organe concurrent du conseil municipal, ils doivent se constituer comme un nouvel espace dinformation, dexpression, de proposition permanente, de réflexion prospective et de cogestion que peuvent encore solliciter les citoyens.
Le Conseil Municipal est donc appelé à examiner les orientations générales pour la mise en place des conseils de quartiers, en insistant sur la nécessité dune concertation préalable pleine et entière sur lobjet, le cadre et les fonctions susceptibles dêtre reconnues aux conseils de quartiers.
9 ABSTENTIONS DU GROUPE LA ROCHE AU CUR
ET DU GROUPE LA ROCHE-CLAIRE
Rapporteur :
M.S. CAILLETEAU
P. BOURSIER
regrette que les enjeux du Débat dOrientations Budgétaires
ne soient pas visibles, que les orientations soient diluées dans
la présentation. Il fait la déclaration suivante :
« Je
voudrais commencer par faire un commentaire général sur le
contexte macroéconomique avant de commenter plus précisément
le document dorientation budgétaire qui nous est soumis.
1)
Le contexte macroéconomique : des marges budgétaires
mal utilisées
Le gouvernement
Jospin a bénéficié dune conjoncture macroéconomique
favorable. Pendant plusieurs années, la reprise de lactivité
a eu des effets positifs sur lemploi et a généré des
recettes fiscales supplémentaires.
Ces marges budgétaires
auraient pu permettre de financer une politique sociale et écologiste
fondée notamment sur la relance des services publics et plus généralement
des activités socialement utiles et non-polluantes. On
aurait pu également impulser une autre politique des revenus en
relevant notamment de manière significative le SMIC et les
minimas sociaux.
Mais dautres
choix ont été faits :
·
privatisation massive
·
politique de ralentissement des salaires
·
accroissement de linjustice fiscale en réduisant les
tranches supérieures de limpôt sur le revenu et en ne
faisant rien pour réduire les taux de T.V.A.
2) A La Roche-sur-Yon :
immobilisme, opportunités manquées et zones dombre
Globalement, il
se passe à peu près la même chose : La Roche-sur-Yon a
les moyens budgétaires pour conduire une politique écologiste
et sociale mais vous nous proposez des orientations qui sont
marquées à la fois par limmobilisme, par des opportunités
manquées mais également par de multiples zones dombre.
A Un
projet conservateur marqué par la continuité de prélèvements
élevés, un endettement important et des orientations libérales.
La Roche-sur-Yon
est une ville qui a beaucoup plus de ressources que la plupart
des villes de taille comparable. La raison est très simple :
la part de lemploi public dans la ville est très élevée,
ce qui a de multiples effets économiques positifs : ces
emplois publics stables en effet alimentent une demande solvable
importante ce qui incite des entreprises privées à sinstaller
sur le territoire de la commune afin de capter cette demande.
En conséquence,
La Roche-sur-Yon est une ville qui bénéficie dun fort
potentiel fiscal. La question qui se pose cest évidemment
comment léquipe en place utilise ces ressources . La réponse
est assez claire : à La Roche-sur-Yon les impôts sont
beaucoup plus élevés que dans la plupart des communes de taille
comparable et lendettement de la ville est important.
Mais, et cest
un point à nos yeux absolument essentiel, ces impôts élevés
et cet endettement relativement important vont de pair avec un
recul des services publics et une extension des activités concédées
notamment à des filiales de firmes multinationales : leau,
les transports, la collecte et la gestion des déchets, la
gestion des fluides, la maintenance dune partie des
services municipaux sont concédés au secteur privé.
En clair, lendettement
de la ville nest absolument pas la conséquence dune
politique en faveur des services publics. Il est tout simplement
le résultat dinvestissements surdimensionnés réalisés
dans le passé et tournés vers le privé et le prestige.
Les
orientations sur 2002 ne remettent pas en cause cette politique
libérale :
Les recettes de
la ville prévues en 2002 sont en légère expansion (1,56 %) du
fait de lélargissement de lassiette des impôts ;
ce surplus de recettes est dailleurs généré par leffort
fiscal maintenu par la population puisque lEtat na
pas augmenté sa contribution en monnaie constante (hors
inflation).
Cette expansion
prévue des recettes nest pas utilisée pour réduire lendettement
de la ville. Les nouveaux emprunts sont de même que les
remboursements en capital à intervenir en 2002.
Cette expansion
des recettes nest pas non plus utilisée pour étendre les
services publics dans tous les domaines que vous avez concédés
au secteur privé.
Par ailleurs,
nous souhaitons avoir toutes les garanties de pérennité des crèches
familiales. Il serait absolument scandaleux que dun côté
on prélève des ressources pour financer une police municipale
inutile et, que de lautre, on supprime des postes dans ce
domaine.
B) Des
opportunités manquées
A contrario ce
projet de budget montre quil y a des possibilités bien réelles
dagir pour améliorer vraiment la vie des habitants de La
Roche-sur-Yon.
·
Ainsi, vous réduisez sensiblement la subvention à la
restauration collective. Plutôt que de réduire cette
subvention, pourquoi ne pas envisager comme nous lavons
proposé pendant la campagne de promouvoir lalimentation
biologique dans les cantines : ce serait une mesure positive
sur le plan social, environnemental, sanitaire et dun coût
relativement faible puisque le prix des denrées nest quune
part minime du coût de production dun repas collectif.
Mesure déjà appliquée dans nombre de communes.
·
Mais de manière plus générale, lopportunité est celle
de la relance des services publics à La Roche-sur-Yon. Dans le
domaine de leau par exemple, vous envisagez une
augmentation sensible des dépenses dinvestissement (116 %
pour leau, 33 % en équipements et travaux) sans quune
réflexion approfondie soit conduite sur le retour de leau
au service public. Or, toutes les études disponibles montrent
que lorsque leau est déléguée à des firmes
multinationales comme Vivendi à La Roche-sur-Yon son coût
devient beaucoup plus important.
·
Une relance des services publics ce serait également une
politique beaucoup plus audacieuse dans le domaine des transports
collectifs. Vos orientations dans ce domaine prévoient une
augmentation des investissements dans les parkings Clemenceau et
des Halles. Nous souhaiterions quune vraie réflexion soit
menée sur la gratuité des transports collectifs. Ce serait une
réponse concrète, sociale et écologique à laccroissement
infini des flux automobiles à La Roche-sur-Yon (qui est dailleurs
largement lié aux erreurs daménagement de la Ville). Des
villes de taille équivalente le font (Fougères).
C) De
multiples zones dombre et interrogations
Beaucoup de
transparents mais peu de transparence. A moins que lexcès
de transparence rende parfois les chiffres invisibles.
1)
Un ensemble dinformations essentielles ne figure pas dans
votre document. Il est incroyable quon puisse par exemple
présenter un document budgétaire sans noter le niveau des taux
dimposition envisagé.
2)
A plusieurs reprises vous nous expliquez que la diminution de
recettes du reversement contrat enfance au CCAS effectué par la
CAF est neutre du fait de la diminution équivalente des dépenses
(page 6, page 7). Or, à la page 8, on apprend que la subvention
déquilibre au CCAS passe à 305.000 euros. Contradiction :
ce nest pas une opération neutre sur le budget global. La
fiscalité de la ville compense la participation de la CAF.
3)
Rien nest indiqué sur la police municipale, les coûts réels ;
sachant que les chiffres de la délinquance sont en baisse à La
Roche-sur-Yon, la création de cette police savère être
une décision démagogique.
4)
Page 18 : dans la section activités industrielles et
commerciales vous prévoyez 491 000 euros dépargne brute.
Pour quelle destination ? Pourquoi nest-elle pas
restituée au budget principal ?
5)
Dans le budget « restauration collective » plusieurs
interrogations : dune part vous réduisez la
subvention déquilibre de 5 % et dautre part vous écrivez
quelques lignes plus bas que la subvention déquilibre
devrait rester stable. Légère contradiction. Par ailleurs, vous
estimez à 7,5 % laugmentation du prix des denrées
alimentaires : pourquoi une telle augmentation ?.
En résumé, nous
ne voterons pas ces orientations : budget immobiliste,
budget libéral et budget des opportunités manquées ».
M. LE MAIRE
souligne deux aspects du Débat dOrientations Budgétaires :
·
le maintien des taux de fiscalité pour 2002.
·
lendettement de la Ville inférieur à la moyenne nationale.
LE CONSEIL
MUNICIPAL PREND ACTE DES ORIENTATIONS BUDGETAIRES DE LA VILLE
POUR 2002.
Rapporteur : P. CEREIJO
Retraits et gels
Ä Retrait de quatre emplois liés à la fermeture des écoles maternelles Pauline Kergomard et Gutenberg.
Ä Gel du 4ème emploi à lécole maternelle Flora Tristan
J.L. BATIOT
fait la déclaration suivante :
" Nous n'avons pas eu besoin d'une consultation coûteuse pour constater que les parents d'élèves de Kergomard et de Gutenberg veulent garder leurs écoles maternelles.
A l'heure où certains ressassent un discours convenu, sur la démission des familles ou sur le soi-disant mécontentement de la population à l'égard du service public.
Je trouve vraiment positif que des parents se mobilisent dans le souci du bien-être de leur enfant pour sauvegarder un service public de proximité. Dans l'un et l'autre cas c'est un combat qui apparaît pleinement justifié. On est plus habitué à entendre parler de la désertification des zones rurales, de la fermeture d'une école qui annonce la mort d'un village.
Mais dans le centre ville de la Roche, avec la fermeture de Kergomard, on se dirige vers une situation équivalente ; si rien n'est fait pour inverser la tendance il n'y aura bientôt plus d'école publique à l'intérieur du pentagone.
A Gutenberg nous sommes dans un quartier de grands ensembles, la fermeture va entraîner une augmentation des effectifs de Jean Yole et des Pyramides.
Dans ces deux écoles des moyens importants ont été déployés pour la mise en place de contrats éducatifs locaux, un des objectifs est de permettre aux enfants de réinvestir leur école et au-delà la scolarité. Il apparaît contradictoire de concentrer plus d'élèves justement dans ces deux écoles. Enfin il faut souligner qu'il s'agit de la fermeture de deux écoles maternelles.
La scolarisation dès deux ans n'est pas toujours une bonne chose quand elle s'effectue dans de mauvaises conditions matérielles. Raison de plus pour garder deux petites écoles à échelle plus humaine pour ces jeunes enfants et éviter la concentration dans de grands groupes scolaires.
La continuité pédagogique cela peut être le lieu de scolarisation, mais cela peut être aussi la qualité de l'accueil ; c'est un critère encore plus important.
Ou alors, la vraie raison de ces fermetures est celle dénoncée par les parents : il faut faire des économies. Mais quelles économies ? Si il y a bien un secteur qui ne doit pas être soumis à la loi de la rentabilité financière c'est la petite enfance.
La question est politique, c'est un choix politique d'augmenter les crédits dans un secteur et de les baisser dans un autre. Pour notre part, nous préférons maintenir les crédits pour les écoles et réduire complètement ceux de la police municipale.
Pour toutes ces raisons, nous soutenons les parents de Kergomard et Gutenberg et nous opposons à la fermeture de ces écoles".
QUESTION ADOPTEE PAR 33 VOIX POUR
6 ABSTENTIONS DU GROUPE LA ROCHE AU CUR
3 VOIX CONTRE DU GROUPE LA ROCHE CLAIRE
Rapporteur : F. BERNIER
Le Conseil
Municipal est appelé à se prononcer sur le principe de création
dun nouveau Musée qui sinscrira à terme dans le
projet de restructuration de lîlot actuellement occupé
par la Gendarmerie, et à valider les orientations du pré-projet
culturel, à savoir :
·
mettre en valeur le patrimoine de la Ville en soulignant ses
particularités
·
redéployer les collections duvres dart, en
insistant sur ce qui fait la spécificité de La Roche-sur-Yon
par rapport aux autres institutions du même type
·
renouer avec un rôle dacteur de la création plasticienne
actuelle, par le biais dune programmation cohérente dexpositions
temporaires et par des acquisitions fournies.
J.L. BATIOT déclare pour le groupe
LA ROCHE CLAIRE :
« Je suis
vraiment désolé pour le groupe communiste, vous allez dire que
nous cherchons toujours à vous contredire. Je suis aussi désolé
pour Mr Caillaud car je crois que je vais manquer de respect au
« créateur de notre ville », jy reviendrais
tout à lheure.
Le principe dun
musée à la Roche, à la fois lieu de patrimoine et lieu de création,
nous paraît une idée intéressante.
Mais nous devons
tirer les leçons des erreurs passées, en particulier au manège.
Il faut éviter de nous engager à nouveau dans un projet
surdimensionné, avec des rallonges budgétaires régulières et
des besoins de fonctionnement sans cesse réévalués.
Et surtout, en
ces temps déconomies, il faut veiller à ce que les équipements
dimage, les équipements de prestige ne mobilisent pas les
moyens au détriment du reste de laction culturelle. Des
actions, peut-être moins voyantes, mais qui relèvent du service
public et méritent dêtre soutenues parce quelles
touchent le plus grand nombre, en particulier un public qui na
pas lhabitude de fréquenter les lieux officiels de culture.
Je pense à toutes les pratiques amateurs ou
de professionnels indépendants ;je pense également aux
pratiques des cultures moins reconnues, tel que les cultures
traditionnelles dici ou dailleurs.
Pour linstant avec ce projet nous
avons, je le répète, une bonne idée ; mais aucune des
garanties qui nous paraissent nécessaires.
Cest pourquoi nous approuvons ce pré-projet,
sans que cela préjuge de notre avis définitif sur le projet
final.
Quant à Napoléon, ça commence à bien
faire. Jespère quon nest pas parti pour que la
droite et la majorité nous lexhument à tour de rôle, à
chaque conseil.
Aujourdhui
José BOVE sait quil passera les prochaines semaines en
prison, je salue lhomme et son combat. Il était venu à la
Roche, présenter son livre, à cette occasion il avait inauguré
une statue place Napoléon, un grand épi de blé. Il avait déclaré
que le jour où on cesserait de mettre des généraux au milieu
de nos villes pour y mettre des épis de blé, nous aurons fait
un pas vers un monde plus pacifique.
Napoléon trône
au milieu de la place, on ne va pas refaire lhistoire et le
déboulonner. Quoique
Moi si on garde le cheval ça ne me dérange
pas. Tout petit déjà, je préférais le cheval alors que le
bonhomme dessus, je naimais pas, peut-être à cause du
chapeau, ça me faisait penser au gendarme dans Guignol.
Plus sérieusement,
ma ville ce nest pas celle du dictateur qui a mis lEurope
à feu et à sang et qui a rétabli lesclavage.
La Roche-sur-Yon
cest ceux qui lont construite et ceux qui y vivent ».
QUESTION ADOPTEE PAR 36 VOIX POUR
6 ABSTENTIONS DU GROUPE LA ROCHE AU CUR
Lordre du
jour étant épuisé, la séance est levée à 23 heures