CONSEIL MUNICIPAL DU MERCREDI 25 JUIN 2003
(En application de larticle L 2125-25 du Code Général des Collectivités Territoriales)
Le procès-verbal de la séance du 21 mai 2003 est soumis à lapprobation du Conseil.
J.L. BATIOT souhaite faire une déclaration.
M. LE MAIRE rappelle quil sagit de lapprobation du procès-verbal et que dautre part, lordre du jour est celui que les élus ont reçu. Le procès-verbal de la séance du 21 mai 2003 est adopté.
58 Vu pour la libération de José BOVÉ
Rapporteur : Y. HELARY
Le texte du vu est distribué à lensemble des conseillers municipaux.
P. BOURSIER sétonne que ce sujet soit traité en début de séance, alors que la parole a été refusée à J.L. BATIOT.
Il indique que le groupe La Roche Claire est favorable à la libération rapide de José BOVÉ. Mais, il estime que le soutien à ce dernier doit être sincère. Or, il rappelle quen 1998, la culture des OGM a été autorisée en France par le gouvernement Jospin, avec la signature dun décret par D. Voynet. Le Conseil dEtat a ensuite contraint le gouvernement à revenir sur cette décision.
Le combat de José BOVÉ est exemplaire, cest un combat éthique très important.
Pour P. BOURSIER, il faut donc faire léconomie des soutiens politiciens.
Y. HELARY conteste ces propos.
QUESTION ADOPTEE PAR 36 VOIX POUR
7 VOIX CONTRE DU GROUPE LA ROCHE AU CUR, DE R. MAIGNÉ APPARENTÉ AU GROUPE LA ROCHE AU COEUR
1 Association de gestion du centre culturel le Manège - Avenant à la convention dobjectifs entre l'État, la Ville et l'association - Convention de mise à disposition de locaux et de moyens entre la Ville et l'association
Rapporteur : G. BOURMAUD
J.L. BATIOT fait lintervention suivante :
" La culture nest pas une marchandise, les outils de diffusion culturelle non plus ; nous considérons quils relèvent du service public et quil est donc tout à fait logique quils bénéficient de financements publics.
Dans le cas du Manège, ce sont toutes les collectivités concernées qui devraient participer à cet effort :
Ce nest pas le cas, M. De Villiers na pas fait ce choix, on peut le dénoncer, pointer ses responsabilités ; en tout cas ce nest pas nouveau, en se lançant dans cette opération coûteuse la Mairie le savait.
Un choix politique a été fait et nous ne pensons pas que ce soit des motivations de politique culturelles qui laient inspiré. Les responsables politiques ont lair de penser quil faut marquer chaque fin de mandat par un grand truc qui se soit, comme pour laisser une trace de leur passage, marquer leur territoire. MITTERRAND a voulu sa pyramide, puis il a voulu sa grande bibliothèque. A La Roche-sur-Yon nous avons eu Les Halles en 2000, un an avant les élections de 2001 et nous avons eu le Manège de 94, un an avant les élections de 95. Peu importait que ce soit loccasion dun énième épisode de la guéguerre des chefs, limportant était que cela se fasse à la date prévue.
On peut quand même sinterroger : comment se fait-il que, pour les projets dintérêt douteux voire dangereux, vous soyez main dans la main avec De VILLIERS pour inaugurer le " TGV-Mogette " ou pour construire un incinérateur . et quand il sagit dintérêts collectifs indéniables, la culture, le sport pour les collégiens, lintercommunalité, là vous êtes incapables de vous entendre.
Au final, les Yonnais constatent les conséquences et font les comptes. Sans financement du département, avec une participation de lEtat en baisse, le Manège pèse de plus en plus lourdement sur le budget de la Ville et donc sur les contribuables, il accapare de plus en plus de moyens, nous lavons vu lors du vote du budget, plus des ¾ des subventions aux associations culturelles vont au Manège. Nous ne cautionnons pas lerreur de départ, mais cet outil là il faut faire avec, le démocratiser au maximum, vous veillez à éviter toutes dépenses excessives et nous notons les efforts fait en ce sens. Il faut surtout ne pas recommencer les mêmes erreurs dans dautres domaines pour ne pas alourdir la facture du contribuable. En conséquence, nous nous abstiendrons ".
QUESTION ADOPTEE PAR 31 VOIX POUR
3 ABSTENTIONS DU GROUPE LA ROCHE CLAIRE
Ne prennent pas part au vote :
J. AUXIETTE en son nom et au titre du pouvoir donné par
M. RODDE, G. BOURMAUD, R. PINEAU, J.Y. DAVIAUD au titre du
pouvoir donné par
F. BERNIER, F. CARITAN, J.P. GALLOCHER en son nom et au titre du
pouvoir donné par
A. LAPORTE, P. YOU
2 Préparation des fêtes du Bicentenaire 2004 - Convention entre la Ville et l'association Manaus - Avenant à la convention entre la Ville et
Rapporteur : R. PINEAU
P. BOURSIER a le sentiment quil existe une contradiction entre ce qui vient dêtre dit et les propos de G. BOURMAUD ou de B. VIOLAIN.
En effet, ces derniers ont insisté sur le coût de la culture et les tensions auxquelles elle est soumise au niveau financier. M. VIOLAIN a aussi évoqué la question des intermittents du spectacle disant que leur statut est menacé. Des compagnies professionnelles de La Roche-sur-Yon risquent ainsi dêtre mises en difficulté du fait des réformes à venir. Or, dans un 2ème temps, il est proposé un programme extrêmement riche mais sans chiffrage global. Il semble donc que la Ville envisage un investissement relativement phénoménal pour le Bicentenaire. Nayant pas les chiffres correspondants, le groupe La Roche Claire regrette de ne pas être en mesure de faire des arbitrages si les sommes savèrent trop élevées.
P. BOURSIER rappelle que la majorité municipale a régulièrement répété que la Ville subissait une perte de recettes et que des économies étaient par conséquent nécessaires, dans le domaine culturel avec la suppression (même temporaire) des Zygomates et du feu dartifice.
Pour toutes ces raisons les élus du groupe La Roche Claire sont dans lincapacité de voter sur ces projets et se voient contraints de sabstenir, avec cependant lintention davoir accès aux chiffres en veillant à ce " quaucune censure nempêche de les rendre publics ".
QUESTION ADOPTEE PAR 33 VOIX POUR
10 ABSTENTIONS DU GROUPE LA ROCHE AU CUR, DE R. MAIGNE APPARENTE AU GROUPE LA ROCHE AU CUR ET DU GROUPE LA ROCHE CLAIRE
31 Conception et création d'un "portail Internet" - Lancement d'une nouvelle procédure d'appel d'offres
Rapporteur : Y. BURNELEAU
J.L. BATIOT rappelle avoir déjà souligné le coût excessif de ce site. Il indique que le groupe La Roche Claire a mis en place un site internet pour un coût moindre et avec un bon fonctionnement. Il fait remarquer que sur le site Internet de la Mairie, il ne figure pas sous la bonne étiquette politique dans le listing des élus.
Cette dépense paraît majorée par rapport à ce quon peut attendre comme service. Il invite chacun à venir sur le site de son groupe où lon peut trouver beaucoup dinformations exclusives pour moins cher. Il donne lexemple de la dernière tribune du groupe qui a été censurée.
A ce propos, J.L. BATIOT estime que M. LE MAIRE a " inauguré les nouvelles fonctions de censeur de tribune libre ". Les élus du groupe La Roche Claire se proposent de " lui offrir les attributs et les outils qui conviennent, cest-à-dire une paire de ciseaux et un tube de colle ".
M. LE MAIRE demande à ce que J.L. BATIOT ne plaisante pas sur des sujets qui sont autrement plus graves que la manière dont il les évoque et qui seront tranchés dans dautres lieux.
Pour A. LEBOEUF, le site dune collectivité comme La Roche-sur-Yon et celui du groupe La Roche Claire ne sont pas comparables. La mise à jour est un élément important. Aujourdhui un seul agent, qui nest pas un webmaster confirmé y travaille. Le site actuel contient 5000 fichiers dont la tenue représente un travail à temps plein. La Ville compte sur chacun pour faire remonter les informations qui ny sont pas ou sont devenues obsolètes.
Quant au nouveau site Internet, il ne correspond pas à un caprice de la Ville, mais plutôt à une nouvelle génération de sites. On ne se contente plus dune simple vitrine comme peut lêtre le site du groupe La Roche Claire. Linternaute qui viendra sur ce site bénéficiera de véritables services. La collectivité sattelle donc au chantier des téléprocédures, étape quil ne faut pas " rater ".
Quant à " linformation
exclusive " sur le site du groupe La Roche Claire évoquée
par J.L. BATIOT,
A. LEBOEUF estime quelle est déjà largement retranscrite
dans la presse, ce qui rend inutile la visite de ce site.
QUESTION ADOPTEE PAR 33 VOIX POUR
10 ABSTENTIONS DU GROUPE LA ROCHE AU CUR, DE R. MAIGNÉ APPARENTE AU GROUPE LA ROCHE AU CUR ET DU GROUPE LA ROCHE CLAIRE
32 Marchés de travaux, de fournitures ou de services - Avenants
Rapporteur : R. GUILLET
J.L. BATIOT fait la déclaration suivante :
" Nous ne savons toujours pas ce que deviendra la salle du Concorde après la rénovation du Théâtre et vous nous demandez dinvestir à nouveau par le biais dun avenant.
De plus, une partie de ces travaux sera effectuée directement au profit de la SOREDIC, cette société propriétaire du Cinéville se porte bien.
Nous ne voyons pas quel est lintérêt de la Ville en laidant à compenser la concurrence quelle se fait elle-même en asphyxiant le cinéma du centre-ville ".
QUESTION ADOPTEE PAR 40 VOIX POUR
3 ABSTENTIONS DU GROUPE LA ROCHE CLAIRE
36 Principal et budgets Annexes
Rapporteur : M.S. CAILLETEAU
P. BOURSIER se dit " content "
davoir entendu certains de ses arguments dans les propos de
G. COUTURIER.
P. REGNAULT souligne les convergences existant entre les 2 groupes dopposition.
P. BOURSIER note également quelques convergences " entre la droite féodale et la gauche caviar ". Il estime que le compte administratif révèle une stratégie qui consiste année après année à constituer une cagnotte. Selon lui, la technique est simple on majore les dépenses prévisibles et on sous-estime les recettes à venir. Au final, la Ville présente un excédent très important la première année, qui lest encore plus, la 2ème et qui la 3ème année permettra peut-être de financer les festivités du bicentenaire sans augmenter les impôts à lavant-veille déchéances électorales.
P. BOURSIER revient sur la façon dont les chiffres du compte administratif sont présentés et estime que la présentation gagnerait en clarté en intégrant les remarques faites par G. COUTURIER. Il tient aussi à souligner à lactif de la commission n° 2 quà chaque fois quun document est demandé, il est transmis dans les temps et sans blocage. Il est donc nécessaire davoir un point de vue nuancé sur la vie municipale à La Roche-sur-Yon : " il y a quand même des endroits où la démocratie est vivante ".
P. BOURSIER évoque lévolution des droits de place se demandant pourquoi ils ont diminué denviron 5 % lan passé : il cite quelques exemples :
Ces baisses interviennent après les investissements de grande dimension consacrés aux Halles. Il considère que cette tendance est inquiétante.
Même si la Ville investit dans les Halles ou dans des actions " danimation / réanimation " du centre ville, la cause structurelle du problème de lactivité du centre est toujours là, à savoir lhégémonie des grandes surfaces.
P. BOURSIER estime que la situation saggravera avec louverture des Flâneries Bis, qui risque en plus de frapper de plein fouet les derniers commerces de proximité, comme aux Jaulnières dans le quartier de la Liberté ..
QUESTION ADOPTEE PAR 31 VOIX POUR
10 VOIX CONTRE DU GROUPE LA ROCHE AU CUR, DE R. MAIGNÉ APPARENTÉ AU GROUPE LA ROCHE AU CUR ET DU GROUPE LA ROCHE CLAIRE
37 Affectation des résultats de fonctionnement - Exercice 2002 - budget Principal et budgets Annexes
Rapporteur : M.S. CAILLETEAU
QUESTION ADOPTEE PAR 33 VOIX POUR
10 VOIX CONTRE DU GROUPE LA ROCHE AU CUR, DE R. MAIGNÉ APPARENTÉ AU GROUPE LA ROCHE AU CUR ET DU GROUPE LA ROCHE CLAIRE
39 Décision modificative n° 1 - Exercice 2003 - budget Principal et budgets Annexes
Rapporteur : M.S. CAILLETEAU
P. BOURSIER note que fin 2002 et pendant plusieurs mois, la majorité municipale a expliqué que lexonération dElco Brandt allait générer un déficit de recettes (de lordre de 2 millions deuros) et impliquait des économies notamment sur le plan des activités culturelles.
A lépoque, P. BOURSIER estimait que ce manque à gagner fiscal était largement compensé par laugmentation dautres recettes, par le basculement du résultat de fonctionnement antérieur ou par la chute dun tiers de la subvention déquilibre du CCAS.
Aujourdhui, on peut également dire quil est compensé par lEtat qui en prend en charge une large partie. A nouveau, la majorité a sous-estimé des recettes prévisibles et au final, la Ville retrouvera un excédent extrêmement important.
M.S. CAILLETEAU indique quil nexiste aucun rapport entre lexonération de taxe dESSWEIN et la baisse des bases. La Ville a été informée de la baisse des bases par les services fiscaux, il y a environ un mois. Il aurait dailleurs été préférable de ne pas avoir de fonds de compensation, car cela aurait signifié quen 2005, au moment où lon reviendra à un taux plein de taxe professionnelle, cette dernière serait restée à son niveau initial.
Pour P. BOURSIER, cela dépend de linvestissement de lentreprise. En outre, il na pas voulu mettre en liaison exonération et baisse des bases, mais plutôt remettre en cause les propos selon lesquels cette exonération amputerait les recettes de 2 millions deuros.
Or, les chiffres avancés nétaient pas exacts. Au final, lanalyse faite par les élus du groupe La Roche Claire est validée. Pour P. BOURSIER, " cela amène à un peu plus de prudence, de courtoisie et de modestie ".
M. LE MAIRE, en réponse aux " mots que P. BOURSIER utilise et qui sont toujours à la limite de linexactitude ", confirme quil y a une perte de recettes de la taxe professionnelle dESSWEIN à hauteur des sommes indiquées. Que parallèlement à ceci, la Ville se développe dun point de vue économique, ce qui permet de limiter les difficultés auxquelles elle aurait pu être confrontée.
La majorité municipale souhaite pouvoir conserver cette dynamique pour continuer à agir et à investir.
QUESTION ADOPTEE PAR 33 VOIX POUR
10 ABSTENTIONS DU GROUPE LA ROCHE AU CUR, DE R. MAIGNÉ APPARENTÉ AU GROUPE LA ROCHE AU CUR ET DU GROUPE LA ROCHE CLAIRE
41 Exonération de taxe professionnelle pour les établissements cinématographiques classés " art et essai "
Rapporteur : J. AUXIETTE
Il est proposé d'exonérer de taxe professionnelle, les établissements de spectacles cinématographiques qui, quel que soit leur nombre de salles, bénéficient d'un classement "Art et essai" et réalisent en moyenne hebdomadaire moins de 5000 entrées.
M. LE MAIRE indique que le cinéma " Le Concorde " est le seul établissement classé " Art et Essai " à La Roche-sur-Yon. A ce titre, et selon larticle 1464 du Code Général des Impôts, il est le seul à pouvoir bénéficier de cette mesure.
J.L. BATIOT note que cette disposition reste une possibilité et non une obligation. Or, le cinéma à sauver dans le centre ville reste " Les 3 Alphas ".
QUESTION ADOPTEE PAR 40 VOIX POUR
3 ABSTENTIONS DU GROUPE LA ROCHE CLAIRE
48. Personnel municipal - Mise à jour de la liste des logements de fonction
Rapporteur : B. VIOLAIN
En application de larrêté ministériel du 14 décembre 1954, de la loi n° 90-1067 du 28 novembre 1990 et de la loi n° 99-586 du 12 juillet 1999, il est proposé au Conseil de modifier la liste des logements de fonction qui ont été attribués à des fonctionnaires territoriaux de la Ville par délibération du 27 mars 2002.
P. BOURSIER indique que pour le groupe La Roche Claire, la proposition est nécessaire, mais nest pas suffisante. Nécessaire puisquil y a sans doute à La Roche-sur-Yon un problème au niveau des salaires.
Pour autant, cette mesure nest pas de nature à réduire les écarts, et surtout constitue une mauvaise réponse au problème de " turn over " de lencadrement qui devient très inquiétant.
En effet, le problème nest pas simplement dattirer les cadres à La Roche-sur-Yon avec une mise en concurrence entre collectivités, mais de savoir comment faire pour que ces cadres restent à La Roche-sur-Yon.
Depuis 2 ans, on constate quune bonne dizaine de cadres de très haut niveau ont choisi de quitter les services municipaux. On peut supposer quune " nouvelle vague de départs " interviendra dans les mois qui viennent. Or, si ces cadres choisissent de partir ce nest pas parce quon leur propose un régime indemnitaire plus intéressant ailleurs, mais plutôt du fait dun malaise social qui prend des proportions de plus en plus sérieuses.
P. BOURSIER précisant quil reprend là une formulation de M. LE MAIRE, indique que certains salariés sont même contraints daller dans dautres lieux pour essayer de régler les litiges.
Les élus de La Roche Claire souhaitent donc alerter les membres du Conseil Municipal sur ce climat social qui se dégrade, sur fond de privatisation larvée de certains services. Malgré lattrait des fonctions de cadre, tant sur la nature des fonctions que sur la rémunération, les chiffres de départ volontaire dans ce secteur témoignent dune situation alarmante.
La Ville de La Roche-sur-Yon qui se situe dans un contexte local très particulier, ne peut évidemment pas tout faire. Pour autant, les élus de La Roche Claire considèrent que la Ville devrait avoir, vis-à-vis du service public et du personnel municipal, un comportement exemplaire, ce qui nest pas le cas jusquà présent.
M. LE MAIRE considère que P. BOURSIER est le spécialiste des affirmations fallacieuses.
En effet, il ny a pas de crise dencadrement dans les services municipaux. Certains agents, pour leur déroulement de carrière doivent pour des raisons statutaires, intégrer des collectivités plus importantes. Dautres agents quittent tout à fait normalement et sans situation conflictuelle les services de la Ville, pour suivre par exemple leur conjoint muté dans dautres régions. Il ny a donc pas " dévaporation des cadres de la Ville ", bien au contraire comme la indiqué B. VIOLAIN.
Pour M. LE MAIRE, ces affirmations fallacieuses font " sans doute une ou deux lignes dans la presse ou ailleurs, mais cela ne correspond pas à la réalité ; ce sont des faux en écriture publique ".
Pour P. BOURSIER " ce sont des propos absolument diffamatoires. Mais jimagine que ce sera de toute façon inscrit au procès-verbal. Du reste vous naurez pas répondu une fois de plus aux faits et aux chiffres. Il y a parmi eux des cadres qui restent 1 ou 2 ans à La Roche-sur-Yon et qui sen vont. En aucun cas, les arguments que vous avez avancés ne répondent à la question posée ".
M. LE MAIRE indique à P. BOURSIER quil na plus la parole et soumet les questions 46, 47 et 48 au vote.
LES QUESTIONS 46, 47 ET 48 SONT ADOPTEES PAR :
36 VOIX POUR
7 ABSTENTIONS DU GROUPE LA ROCHE AU CUR, DE R. MAIGNÉ APPARENTÉ AU GROUPE LA ROCHE AU CUR
53 Reprise par la Ville des contrats et conventions établis entre le CCAS, ses partenaires et ses agents contractuels
Rapporteur : C. PERRET
En raison de la réorganisation du CCAS, qui sera effective le 1er juillet 2003, les contrats et conventions établis entre le CCAS et différents partenaires et concernant la direction des interventions sociales et la direction de la petite enfance, seront repris par la Ville aux mêmes conditions que celles conclues par le CCAS.
De même, les contrats de travail établis entre le CCAS et ses agents contractuels feront l'objet d'un nouveau contrat avec la Ville.
J.L. BATIOT, dans la mesure où il sagit uniquement de personnel titulaire, fait part des inquiétudes du groupe La Roche Claire, pour ces agents qui vont intégrer les associations reprenant ces missions. Cette inquiétude se justifie dautant plus que le passage à un statut privé de ces personnels, au regard de la politique sociale du Département de la Vendée, en la matière.
On a ainsi pu constater récemment dans la presse, lattitude du Conseil Général qui justifie une baisse de crédit à lassociation Les Lauriers pour laccueil durgence enfance, en mettant en avant les avantages sociaux des salariés.
C. PERRET rappelle que les deux associations conventionnées avec la Ville pour le maintien à domicile, adhèrent à la convention collective de ce secteur. Les personnels sont donc gérés dans des conditions tout à fait normales.
P. BOURSIER souhaite évoquer les données chiffrées sur la petite enfance, contenues dans le rapport dactivités du CCAS.
C. PERRET rappelle que les deux associations conventionnées avec la Ville pour le maintien à domicile, adhèrent à la convention collective de ce secteur. Les personnels sont donc gérés dans des conditions tout à fait normales.
P. BOURSIER souhaite citer les données chiffrées sur la petite enfance, contenues dans le rapport dactivités du CCAS.
C. PERRET rappelle que le rapport dactivités du CCAS a été voté par le Conseil dAdministration du CCAS et a été transmis aux élus à titre informatif. Il ny a donc pas lieu de débattre sur le contenu de ce document. Dans la mesure où le secteur de la petite enfance est transféré à la Ville à compter du 1er juillet 2003, le Conseil Municipal sera appelé à délibérer sur ces questions.
En létat actuel, le Conseil Municipal na pas à se prononcer sur ce document qui a fait lobjet dun vote officiel par le Conseil dAdministration du CCAS.
M. LE MAIRE confirme que ce rapport est effectivement transmis pour information.
P. BOURSIER sinterroge sur la " peur pathologique des chiffres " des élus de la majorité, et constate que le nombre denfants accueillis dans les crèches à La Roche-sur-Yon entre 1999 et 2002 est passé de 356 à 315, soit une baisse de plus de 10 %.
La majorité municipale indique quelle fait un effort très important sur le secteur de la petite enfance. Or, les chiffres montrent que le nombre denfants accueillis ne cesse de diminuer dans des proportions très importantes, ce qui sexplique par exemple par lextinction de la crèche familiale.
C. PERRET considère que les données démographiques doivent être prises en compte.
P. BOURSIER conteste ces propos et indique quil y a là un vrai débat quil serait intéressant de mener dans le cadre de discussions sereines et courtoises, argumentées et non avec des invectives.
C. PERRET estime quil ny a pas dinvectives dans ses propos.
P. BOURSIER rappelle quil a entendu précédemment des " choses incroyables " telle que " faux en écriture publique ".
LES QUESTIONS 52 ET 53 SONT ADOPTEES PAR 40 VOIX POUR
3 ABSTENTIONS DU GROUPE LA ROCHE CLAIRE
54 Tarifications des crèches et des haltes garderies
Rapporteur : F. CARITAN
J.L. BATIOT souhaite faire une remarque à G. COUTURIER sur le caractère illégal du tarif pour les personnels municipaux.
G. COUTURIER rappelle quil a évoqué la situation du personnel municipal, qui à lévidence doit être unique, que les agents municipaux habitent ou non La Roche-sur-Yon.
Pour J.L. BATIOT tout employeur devrait avoir une politique sociale permettant aux salariés de travailler dans de bonnes conditions. Tout comme il existe une taxe sur les transports, les employeurs qui créent des conditions de travail induisant des horaires atypiques et des difficultés de garde, devraient être soumis à une taxe du même type, et gérer par eux-mêmes des crèches dentreprises.
En réalité ces entreprises produisant des horaires atypiques et des difficultés de garde sont essentiellement de petites structures, situées par exemple aux Flâneries, et qui ne disposent par de représentants du personnel. Concernant la tarification des crèches, il a été constaté que le nombre de places est passé de 356 à 315 entre 1999 et 2002.
Dans le même temps, on constate une augmentation du nombre de journées facturées qui passe de 38304 à 38640. Cette situation pose question :
Suite à linterpellation de différents parents sur ce nouveau système de tarification, et dans lattente dinformations plus précises sur les conséquences pour les familles de cette tarification, le groupe La Roche Claire sabstiendra.
QUESTION ADOPTEE PAR 33 VOIX POUR
10 ABSTENTIONS DU GROUPE LA ROCHE AU CUR, DE R. MAIGNÉ APPARENTÉ AU GROUPE LA ROCHE AU CUR ET DU GROUPE LA ROCHE CLAIRE
La séance est levée à 22 H 35