Conseil Municipal du
Mercredi 28 mars 2001
(en application de larticle L 2121-25 du Code Général des Collectivités Territoriales)
2. Indemnités de fonction du Maire, des adjoints et des conseillers municipaux délégués
Rapporteur : M. LE MAIRE
En application des dispositions prévues par les articles L 2123-20 et suivants du code général des collectivités territoriales, le Conseil Municipal est appelé à se prononcer sur le montant et la répartition des indemnités de fonction du Maire, des Adjoints, et Conseillers Municipaux ayant reçu délégation de fonction de la part du Maire.
Lenveloppe globale
mensuelle étant arrêtée à 154.801 F, il est proposé de fixer
à 14.001 F / mois lindemnité de fonction du Maire, à
6000 F / mois lindemnité de fonction pour les adjoints et
4 conseillers municipaux délégués et à 2800 F / mois, lindemnité
de fonction pour 16 conseillers municipaux délégués.
G. COUTURIER rappelle que les conseillers municipaux dopposition, nayant aucune délégation du Maire, accomplissent leur mandat bénévolement. Il serait souhaitable quun statut des élus soit proposé, permettant aux élus de la majorité et de lopposition dêtre dédommagés dans des limites réglementaires ou législatives, de certains frais occasionnés par lexercice de leur mandat.
J.L. BATIOT regrette de navoir eu communication des montants des indemnités de fonction quen séance, malgré les demandes effectuées auprès des services municipaux depuis 15 jours. Le fait de découvrir les montants au moment du vote ne permet pas un vote éclairé.
M. LE MAIRE indique quil sagit dune décision soumise au Conseil Municipal et que chaque élu est libre den accepter ou non le principe et de lexprimer par un vote.
QUESTION ADOPTEE PAR 33 VOIX POUR
10 ABSTENTIONS DE G. COUTURIER, J. GALLOCHER, A. LAPORTE, M. DAVID, R. MAIGNE, F. ORCEAU, L. CAILLAUD, P. BOURSIER, J.L. BATIOT en son nom et au titre du pouvoir donné par N. GAUDIN
4. Désignation de représentants du Conseil Municipal dans divers organismes
Rapporteur : M. LE MAIRE
Il est proposé au Conseil de procéder à la désignation de ses représentants au sein de divers organismes, suivant liste jointe (annexe n° 2).
M. LE MAIRE précise que les 3 élus de la liste La Roche Claire nont pas souhaité faire partie des représentants du Conseil Municipal au sein des Conseils dAdministration des collèges et lycées.
En réponse à M. LE MAIRE, P. BOURSIER précise que cette position ne correspond en aucun cas à un désintérêt vis-à-vis des problèmes scolaires, mais est justifiée par une absence de disponibilité. Le mouvement La Roche Claire na pas les moyens de fonctionner véritablement ni durablement dans la mesure où il ne dispose pas, au sein de la Mairie, de bureau, de téléphone ni de matériel informatique. De plus, les moyens en secrétariat qui ont été promis oralement sans quaucune date deffet nait été arrêtée, sont très réduits (1/2 poste de secrétariat). Dans ces conditions, il apparaît très difficile aux élus de La Roche Claire de remplir pleinement le mandat qui leur a été confié, sils doivent effectuer eux-mêmes leur secrétariat et répondre aux différents courriers qui leurs sont adressés y compris par des agents de la Ville.
P. BOURSIER exprime donc le souhait que les choses se régularisent rapidement et quun local, autre que la salle de réunion du groupe dopposition de droite, leur soit alloué rapidement.
De même, P. BOURSIER demande quun véritable secrétariat, comme celui dont dispose le groupe dopposition de droite, leur soit affecté.
Pour P. BOURSIER, les pratiques non démocratiques mises en uvre par les villiéristes ne doivent pas se reproduire au sein de lassemblée municipale où une véritable égalité des droits doit être garantie.
M. LE MAIRE estime que les élus de la majorité municipale qui ont aussi leur activité professionnelle, sont soumis aux mêmes contraintes pour concilier une vie professionnelle, une fonction élective et une vie personnelle et familiale. Les élus de La Roche Claire sont donc dans la même situation que les autres élus et ne doivent pas se présenter en victimes de la majorité.
8 - Calendrier de laction internationale
Rapporteur : M. LE MAIRE
Il est proposé au Conseil de se prononcer sur les actions internationales de la Ville, pour lesquelles le déplacement de délégations est prévu au cours du 1er semestre 2001, à savoir :
G. COUTURIER estime que les échanges internationaux font partie du rôle des collectivités locales. Leur développement ne peut que favoriser la compréhension dautres cultures. Ainsi, perçoit-il clairement les retombées des échanges avec le Québec et lobjectif de la mission économique avec cette province. Par contre, il sinterroge sur les objectifs et les retombées des relations développées avec Zibo durant ces dernières années.
G. COUTURIER demande si le voyage à Zibo constitue une visite de courtoisie. Dans le cas contraire, il souhaite des précisions sur les objectifs et le programme de travail de cette mission.
Pour G. COUTURIER, la Chine est un pays qui se situe à une autre échelle que la France et à fortiori que La Roche-sur-Yon ; ce pays présente un certain nombre de caractéristiques, notamment celle dêtre un pays communiste qui ne respecte pas les droits de lhomme et qui développe paradoxalement un capitalisme effréné, au moins dans ses grandes villes. G. COUTURIER demande à M. LE MAIRE de se situer par rapport à cette évolution paradoxale.
P. BOURSIER décline linvitation faite aux élus de La Roche Claire de participer à la délégation en Chine. Il regrette un manque dinformation sur ce dossier. En outre, face à ce pays qui connaît un véritable problème démocratique, P. BOURSIER se demande si les villes démocratiques doivent apporter cette forme de caution.
En outre, P. BOURSIER souligne les enjeux économiques de cette mission. Ainsi, il a constaté, au travers de documents qui lui ont été remis et quil trouve dailleurs trop synthétiques, quune délégation de la Chambre de Commerce et dIndustrie accompagne la délégation de la Ville de La Roche-sur-Yon. Or, pour les élus de La Roche Claire, la Vendée a déjà été victime de délocalisations, notamment dans les secteurs à faible valeur ajoutée. Ils ne souhaitent donc pas que ce type de déplacement puisse poser des jalons pour des délocalisations à venir, dautant quil ne semble pas, dans le cadre des échanges économiques actuels, que les entreprises vendéennes soient à la recherche dune demande solvable en Chine.
Par ailleurs, P. BOURSIER ne considère pas, à une époque où chacun prend la mesure de laspect dramatique de leffet de serre, que lurgence soit dintensifier les flux économiques et les flux de transports. Il convient plutôt de créer les conditions de vrais développements autocentrés en apportant aux pays en voie de développement les biens et les services qui répondent à leurs besoins.
QUESTION ADOPTEE PAR 33 VOIX POUR
10 ABSTENTIONS DE G. COUTURIER, J. GALLOCHER, A. LAPORTE, M. DAVID, R. MAIGNE, F. ORCEAU, L. CAILLAUD, P. BOURSIER, J.L. BATIOT en son nom et au titre du pouvoir donné par N. GAUDIN
LOrdre du jour étant épuisé, la séance est levée à 18 H 55