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CONSEIL MUNICIPAL DU 04 FÉVRIER 2004

Extrait du procès-verbal

 

2.      Contrat de plan Etat – Région 2000 / 2006 – Avenant – Priorités de la Ville.

Rapporteur : P. REGNAULT

 

J.L. BATIOT fait l’intervention suivante :

« Vous avez placé en tête de votre liste le contournement Sud. Le contournement Sud est effectivement une priorité, mais ce qui est en jeu ce n’est pas seulement, comme vous le dites, le futur développement économique et urbain de notre ville et un éventuel risque d’asphyxie de l’agglomération. Ce n’est pas demain que le besoin apparaîtra, c’est aujourd’hui que nous subissons les conséquences d’un développement dur, très dur, mais pas durable.

L’asphyxie de l’agglomération ce n’est pas un risque, c’est une réalité de plus en plus visible. C’est une réalité au Nord, dans la zone où était déjà concentrée la majorité des emplois du pays yonnais et où vous avez surajouté un nouveau flux automobile.

Nous aurions pu avoir un contournement Nord, nous avons un engorgement Nord. Une situation rendue encore plus dure par la concentration et l’augmentation d’une activité commerciale favorisant les grandes surfaces. Au Sud, tout est en place pour recommencer les mêmes erreurs, les Flâneries n° 2 auront les mêmes conséquences que les Flâneries n° 1.

Les travaux actuels nous donnent un avant-goût de ce qui nous attend pendant 5 ans, 10 ans……….. jusqu’à l’ouverture d’un contournement sud qui ne résoudra pas tout.

 

Un des éléments d’une véritable alternative au tout-automobile, c’est de redonner une place au transport ferroviaire, de le moderniser et de la connecter aux autres moyens de transports.

Bien sûr, en agissant localement à La Roche, nous ne pourrons pas compenser entièrement les effets désastreux des politiques nationales de droite et de gauche plurielle ; des politiques qui ont donné la priorité au transport routier et au transport aérien. Mais, avec un pôle d’échanges autour de la gare, nous pourrons disposer d’un outil efficace ; un outil qui deviendra vraiment efficace quand nous aurons enfin une politique de développement durable à La Roche.

 

Dans la même optique, une liaison ferroviaire avec la zone des Ajoncs, confortée par la création d’une zone de tri, est un objectif positif.

Par contre, l’intérêt de développer le trafic de l’aérodrome des Ajoncs ne nous paraît pas évident et, en tout cas, certainement pas une priorité.

M. LE MAIRE, j’espère que vous n’avez pas comme projet d’inaugurer bientôt avec M. DE VILLIERS un 747 tracté ; le TGV mogette nous a coûté assez cher, soyez raisonnables tous les deux, pour une fois. Je viens de le dire, pour le transport de marchandises, la priorité c’est le rail. Pour le transport des hommes d’affaires, le TGV est adapté, et au moins cet équipement pourra être utilisé par le reste de la population.

 

Le modèle de développement qui nous a été imposé a des effets néfastes et pas seulement en matière de transports, dans les domaines économique et social également. Le soi-disant miracle vendéen ou yonnais repose avant tout sur l’exploitation d’une main d’œuvre sous-payée et sous-qualifiée. Il maintient la Vendée dans les tous derniers départements pour le salaire moyen et il explique en grande partie la faible présence d’entreprises innovantes pointée par le Cabinet QPC.

Quand on développe les grandes surfaces à La Roche-sur-Yon, on développe l’exploitation d’une main d’œuvre sous-payée, sous-qualifiée, souvent des femmes à temps partiel avec des horaires destructurés.

 

Alors :

·         la boucle à haut débit

·         une plate forme technologique

·         le renforcement d’un pôle universitaire qui jouera la complémentarité plutôt que la concurrence

·         le contrat de ville

 

Toutes ces actions n’auront de sens que si elles accompagnent une réorientation de la politique de développement économique de la Ville. A défaut, ce ne seront au mieux que des alibis. Mais un nouveau développement économique ne trouvera sa réelle cohérence qu’à l’échelle du Pays Yonnais, voire plus large. Là encore, nous avons des raisons d’être inquiets, la volonté des Villiéristes d’imposer un pouvoir sans partage, avec des méthodes bien rodées ailleurs dans le département, la sempiternelle guéguerre entre les deux châteaux, tout cela ne créée que des conditions favorables.

 

Pour finir sur votre liste :

Nous avons approuvé le projet Musée, tout en étant très réservés sur son contenu. Nous pensons qu’il pourrait rendre notre ville plus vivante. Car un développement durable, c’est aussi un centre-ville où il fait bon flâner, avec des itinéraires culturels, des loisirs, des commerces, des lieux de rencontre, des cafés animés…, même le soir. Un centre-ville libéré des voitures, une place Napoléon qui ne soit plus un rond-point.

 

Quant à la piscine, il faut faire un choix :

Soit on investit dans un bassin couvert qui permet la compétition et libère un espace pour le loisir et l’apprentissage. Soit, il faut renoncer à une dépense trop important pour n’être justifiée que par l’organisation de quelques compétitions ».

 

QUESTION ADOPTEE PAR 33 VOIX POUR ET 10 ABSTENTIONS DES GROUPES LA ROCHE AU CŒUR ET LA ROCHE CLAIRE


13.      Prolongement du Boulevard Léon Martin - Dossier d’appel d’offres.

Rapporteur : J. SOULARD

 

QUESTION ADOPTEE PAR 40 VOIX POUR ET 3 ABSTENTIONS DU GROUPE LA ROCHE CLAIRE

 

   

14.      Travaux d’aménagement du boulevard Réaumur - Dossier d’appel d’offres.

Rapporteur : J. SOULARD

 

J.L. BATIOT constate que cet aménagement se situe dans le périmètre du quartier de la gare. Il s’interroge sur l’existence d’une concertation avec la population sur des décisions aussi importantes en termes de circulation. En effet, il ne s’agit pas seulement d’un double accès au stade mais d’une voie sur laquelle il peut y avoir une circulation importante et qui peut conduire à isoler certains habitants dans un triangle entre le boulevard Arago, la rue Salengro et le nouveau boulevard Réaumur.

Les élus du groupe La Roche Claire se sont également abstenus sur la question précédente car peu à peu la Ville est quadrillée de grands boulevards pour faciliter la circulation automobile, mais il n’existe toujours pas de plan d’ensemble pour la circulation des vélos et piétons. La majorité municipale accentue une situation qui est loin de développement durable car ces boulevards sont autant d’obstacles qui amèneront les habitants à prendre leur voiture.

 

QUESTION ADOPTEE PAR 40 VOIX POUR ET 3 ABSTENTIONS DU GROUPE LA ROCHE CLAIRE

 


 

 

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