CONSEIL MUNICIPAL DU 27 JUIN 2001
Extrait du procès-verbal
Rapporteur : P. REGNAULT
(...)Ainsi on poursuit l’urbanisme commercial incohérent de la ville puisque le POS prévoit "en creux" d’implanter des "Flâneries bis" à la hauteur de Tournefou. Il faut pourtant rappeler que la Roche-sur-Yon est l’une des villes de France qui possède le plus de m² de grandes surfaces par habitant. Nous contestons radicalement la priorité donnée au développement des grandes surfaces. Celles ci ont pour effet de désertifier le centre-ville et de liquider les commerces de proximité; par ailleurs, ce type de développement favorise un modèle social qui encourage la précarité et, en particulier, les temps partiels contraints; enfin l’aménagement commercial de la Roche-sur-Yon provoque une intensification des flux de transports et de la pollution dans une ville dont la qualité de l’air est déjà aussi dégradée que celle de villes beaucoup plus importantes.
Nous estimons qu’il est particulièrement incohérent et démagogique de prétendre vouloir revitaliser le centre-ville à coups de subventions diverses et variées tout en continuant à concentrer des pôles commerciaux dans les entrées de ville.(...) En outre, il s’agirait de réfléchir à de nouvelles modalités d’urbanisation plus respectueuses de la qualité de vie des citoyens et de l’environnement. Il y a aujourd’hui à la Roche-sur-Yon d’immenses terrains tout au long de la voie ferrée qui pourraient, à terme, devenir des pôles de développement de nouveaux logements et notamment du logement social de qualité. Plutôt que d’implanter des lotissements en périphérie de ville il serait plus opportun d’élaborer une véritable stratégie de reconversion des friches industrielles en zones de vie. Cela permettrait de revitaliser le centre-ville, de réduire les flux de transports et d’éviter que les classes populaires soient reléguées à la périphérie.(...)