CONSEIL MUNICIPAL DU 31 MARS 2004
Extrait du procès-verbal
Rapporteur :
Marie-Sabine CAILLETEAU
M.S.
CAILLETEAU présente le budget avec un diaporama.
P.
BOURSIER indique avoir changé le contenu de son
intervention à l’issue du résultat des élections du 28 mars 2004 et à
l’annonce de la fin du mandat de maire de J. AUXIETTE. Il souhaite évoquer le
programme de la liste conduite par J. AUXIETTE lors des élections municipales
de 1977. Il dit avoir été surpris par les propositions faites à l’époque,
qui correspondent pour certaines à des thèmes que le groupe La Roche Claire ne
cesse de défendre depuis trois ans. Il découvre ainsi « à 43 ans, un père
spirituel en politique ». Il liste donc certaines mesures souhaitées :
régie municipale pour le transport, transports collectifs gratuits, contrôle
des grandes surfaces, soutien au commerce de proximité, retour au service
public de l’eau ou des déchets… C’est, selon P. BOURSIER, « du
Roche Claire, sans Roche Claire : extraordinaire ! ».
Quant au budget 2004, il est en forte
expansion. Il existe peut-être dans ce cas, des moyens financiers pour mettre
en œuvre la partie du programme de J. AUXIETTE qui n’a pas pu jusque là être
finalisée.
Il rappelle avoir apporté à plusieurs reprises la contradiction à MS.
CAILLETEAU quand elle explique que les recettes de la Ville sont menacées soit
par le manque de coopération des autres collectivités locales, soit par le déficit
supposé créé par l’exonération d’ELCO-Brandt. Il ne croit pas à cette
thèse et pense que La Roche-sur-Yon possède de multiples ressources avec
des recettes en forte expansion comme l’atteste régulièrement l’excédent
dégagé par la Ville en fin d’année. La majorité municipale oublie de préciser
que le manque à gagner d’ELCO-Brandt est compensé en grande partie par l’Etat.
De plus, l’augmentation des impôts compense largement cette baisse de
recettes.
Le budget de fonctionnement est donc
aujourd’hui en hausse de 4 %. Les recettes d’investissement sont également
en forte augmentation, pour des raisons peut-être moins honorables puisque la
Ville a recours à l’emprunt. Aussi, on constate une croissance des
investissements de 20 % mais le surinvestissement est financé à partir du
recours à l’emprunt. En résumé, la Ville dispose de recettes en forte
expansion mais celles-ci sont mal utilisées puisqu’une large partie des
recettes de fonctionnement est engloutie dans des dépenses contestables. Ainsi
le bicentenaire va absorber plusieurs millions d’euros sur la période
2003-2004. P. BOURSIER dénonce
la démagogie de l’opposition municipale de droite sur ce sujet puisqu’elle
a voté les subventions pour le bicentenaire. Le groupe La Roche Claire est un
des seuls à dénoncer ce choix. Cette gestion de la Ville risque de faire
porter sur les générations futures de contribuables une pression fiscale
accrue.
L’élu du groupe La Roche Claire
revient sur les propositions faites par la liste de J. AUXIETTE en 1977 qui sont
encore aujourd’hui absolument pertinentes. Dans ce programme, qu’il estime
« remarquable », il était annoncé la création d’une régie
municipale des transports et la recherche de moyens permettant d’arriver à sa
gratuité. Cette proposition devrait aujourd’hui être une priorité car les
problèmes de circulation se sont accrus depuis 27 ans et se doublent d’un
problème écologique massif avec l’effet de serre. Or le versement transport
des entreprises en 2004 augmente de 8 % et la billetterie ne finance que 14 à
15 % du budget des transports collectifs. La gratuité paraît donc être une
mesure tout à fait finançable. De plus, la compétence transport relève de la
communauté d’agglomération. Si la Ville passait dans une telle structure,
l’Etat apporterait des ressources financières supplémentaires.